Le 20 mars dernier, je relayais une pétition valable dans l’Union européenne. Hier, dimanche 27 mars, dans le Femina, Marlyse Tschui nous informait que tout ça, ce n’est que de l’intox. Que les gentils pharmas – à qui le sens de l’intérêt général ne fait jamais défaut… – n’ont aucune intention de dérober la poule aux œufs d’or et que c’est pour notre bien, rien que pour notre bien qu’existe cette directive européenne. Que la Suisse n’est pas concernée et qu’on ne nous interdira pas – jamais – de se soigner tout seul avec des plantes.
Or, comme la presse souvent (toujours?) relaie les communiqués de presse de l’OMS, sans analyse, ni esprit critique sur les – quelques, très peu, trois fois rien… – conflits d’intérêts entre les “experts” qui s’expriment et l’industrie pharmaceutique… je conserve pour ma part le doute sur le bien-fondé de cette directive et, dans le doute, … je signe!
Texte mis en ligne le 20 mars dernier:
Je relaie cette info parce que l’heure est grave. Alors que les pharmas croulent sous les scandales (entre propagandes mensongères, toxicité et inutilité de certains médicaments), dans l’Union européenne, ils tentent de mettre sous clé un savoir médicinal ancestral.
Et puisque les gentils Suisses ont tendance à suivre les pires idées de leurs voisins, je relaie dès lors ce message lancé par, notamment, Terre de femme:
Dès le 1er avril prochain
Dans un des pires poissons d’avril de tous les temps, la directive européenne pour les produits à base de plantes médicinales traditionnelles (THMPD) a été décrétée le 31 mars 2004.(1) Elle réglemente l’usage des produits à base de plante qui étaient auparavant librement échangés.
Cette directive demande à ce que toutes les préparations à base de plante soit soumises au même type de procédure que les médicaments. Peu importe si une plante est d’un usage courant depuis des milliers d’années. Le coût de cette procédure, estimé à 90,000 à 140,000 euros par plante, est bien au-delà de ce que la plupart des fabricants peuvent payer, et chaque plante d’un composé doit être traitée séparément. Les aliments et les médecines traditionnelles sont considérés comme des questions commerciales plutôt que comme une question de droits de l’homme. Cela place les désirs des grandes corporations, plutôt que les besoins et désirs des gens, au centre des lois sur les aliments et plantes. C’est cette distorsion qui transparaît dans les déclarations outrageusement absurdes de la FDA, affirmant par exemple que les Cheerios (des céréales de petit-déjeûner) et les noix sont presque des médicaments simplement parce qu’on dit que c’est bon pour la santé.
Le but de tout cela est de sécuriser le monde pour le libre-échange des méga-corporations. Les besoins et la santé des gens ne rentrent tout simplement pas en considération.
Signer la pétition Défense Médecine Naturelle
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