Quatrième de couverture :
Enfermé dans une cabane en plein désert, Luke Devereaux, auteur de science-fiction en mal d’invention, invoque désespérément sa muse – de toute évidence retenue ailleurs – quand soudain… on frappe à la porte. Et un petit homme vert, goguenard, apostrophe Luke d’un désinvolte « Salut Toto ! ».
Un milliard de Martiens, hâbleurs, exaspérants, mal embouchés, d’une familiarité répugnante, révélant tous les secrets, clamant partout la vérité, viennent d’envahir la Terre. Mais comment s’en débarrasser ?
Voilà un petit roman de science fiction qui se lit bien trop rapidement. Énormément de qualités pour ce livre : déjà c’est extrêmement bien écrit, sans aucune lourdeur. C’est drôle et facile à lire.
L’histoire parait on ne peut plus classique : il s’agit ici de l’invasion de martiens. Et ces fameux martiens sont dotés d’un pouvoir de nuisance assez impressionnant, sans pourtant rien faire d’autres qu’être là. Aucune bataille, aucune invasion brutale avec des armes et des rayons lasers. Ils n’attaquent pas les humains, ils se contentent de débarquer sur terre en masse : un milliard de martien grognon, grossier, impolis dotés de certains pouvoirs : ils peuvent se téléporter et voient dans le noir ou à travers la matière… Sans compter leur incapacité à dire des mensonges !
Tout semble très léger dans ce roman. Mais le fonds du roman n’est pas si léger. De nombreux thèmes sont abordés, des thèmes universels comme l’amour, la guerre, la vérité ou le mensonge. On voit ici l’influence du mensonge, qu’il soit entre individus ou entre états et son influence sur le monde… Le thème du réel est également souvent abordé ainsi que celui de la folie.
J’avoue par contre avoir eu un peu de mal avec la fin du roman, un peu trop abrupte pour moi. Mais au final, il s’agit ici d’un vrai coup de coeur.