Voici la suite des commentaires des vins dégustés au château Turcaud, dix sept vins ont été goûtés, à cette occasion. Faute de temps, ils ne seront pas tous commentés, je n’ai retenu que ceux qui m’ont paru les plus qualitatifs, d’autres comme le Clos Manou 2009 ont déjà fait l’objet de présentation sur mon blog récemment, il ne m’a pas semblé utile d’y revenir. Dans l’ensemble, toutes les bouteilles ouvertes ont été conformes à leur réputation, sans surprise particulière, excepté le cas de bouteilles défectueuses.
Thierry Allemand : Cornas Les Reynards 1995
La robe d’une bonne profondeur, de couleur rubis à grenat est légèrement brunie sur les bords du verre. Le nez, net et intense, évoque les petites baies noires (cassis dominant) les épices (dont le poivre), avec des notes de réglisse, et de tabac. La bouche est élégante, les tannins sont fondus, avec un corps bien constitué qui donne une bonne assise au vin, rehaussé de fruits gourmands. La finale est persistante, bien équilibrée, complexe dans sa palette aromatique (fruits, épices, réglisse, et notes d’olive noire). Noté 16,5
Jean-Michel Gérin : Côte-Rôtie : Les Grandes Places 2006
La robe est profonde de couleur sanguine, l’olfaction est soutenue et pure, avec des arômes de jus de cassis, de violettes, de poivre fin, nuancés de notes de cerises noires et d’élevage de qualité. La bouche est veloutée, en attaque, avec des tannins fins et mûrs, le vin prend du volume, de l’ampleur, et de la densité, dans un milieu de bouche rehaussé de fruits purs et expressifs. La finale est longue, fraîche, bien dessinée, fruitée, florale, et finement poivrée. Noté 17,5
Sauternes : Climens 1996
La robe est dorée, le nez est élégant et intense, avec des parfums, d’oranges confites, de mangue, des notes de miel, de safran et de très léger curry. La bouche est moelleuse, avec une liqueur, d’une bonne pureté, élégante, dans une construction allongée, soulignée par des saveurs, expressives et bien définies. La finale est persistante, fraîche, étirée, d’une bonne complexité aromatique que le temps lui confère. Noté 17