Roland-Garros: Nadal toujours contrarié

Publié le 29 mai 2012 par Rene Lanouille

Rafael Nadal au dernier tournoi de Madrid Q. Tes sensations aujourd'hui sur le court pour ce premier tour ?
R. Je me suis bien senti. J'ai fait ce que j'avais à faire, j'ai fait le boulot, je suis très heureux. J'ai joué avec beaucoup moins de nervosité que par le passé lors des premiers tours. Ravi de l'avoir remporté. Je suis au deuxième tour. J'ai fait quelques petites erreurs. Je me suis relaxé à 6-2, 4-0. Je suis content, après avoir fait le break, ça a bien été. Pendant huit, neuf jeux, jusqu'à 4-0, j'ai bien joué. À 4-0, 30/0, je me suis un peu relâché et j'ai eu quelques petits problèmes ensuite. J'ai dû faire face à quelques balles de break. Mais ça s'est bien passé.

Q. Je vais sortir un peu du tennis mais j'ai une question mode. Quelle est la couleur de ton tee-shirt ?
R. Mon tee-shirt ?

Q. Pas la couleur de ton tee-shirt maintenant, mais sur le court ?
R. Je ne sais pas exactement, il va falloir que je vérifie quelle était la couleur de mon tee-shirt sur le court. C'est une question intéressante, tout à fait différente et quelque peu saugrenue. Mais je vais voir. Je vais demander à Nike.

Q. Est-ce que tu parles à Bjorn Borg, est-ce que tu le connais, est-ce qu'il t'a souhaité bonne chance notamment pour remporter un septième titre ici ?
R. Oui, je l'ai rencontré à quelques reprises. La première fois, je crois que c'était en 2004, me semble-t-il. C'était à Bastad en Suède. Ensuite, je l'ai rencontré à Wimbledon. Je l'ai vu cette année à Monte-Carlo, il est toujours très sympa avec moi. C'est vrai qu'à Monte-Carlo, il m'a souhaité le meilleur pour la saison sur terre battue, j'ai pu parler avec lui.

Q. Si les autorités à Madrid décident de changer la terre battue avec une terre battue plus épaisse, une terre battue où on peut glisser notamment, une terre battue où on ne trébuche pas mais qui serait toujours bleue, jouerais-tu de nouveau à Madrid ?
R. Nous sommes à Roland Garros. C'est un tournoi suffisamment important et on doit y concentrer son attention. Je ne vais pas parler des tournois précédents. Lorsque je prends position, je ne le dis pas parce que je me sens mal mais parce que je suis parfois en colère. Ce qui m'importe, c'est d'être franc et sincère. Je ne parle pas pour le plaisir de parler, je vais être franc.
Je vais vous dire que selon moi, c'est une mauvaise décision qu'ils ont prise à Madrid. Deux semaines après, je ne change pas d'avis. Tous les tournois sur terre battue ont des conditions similaires et, au milieu de la saison sur terre battue, on ne peut pas organiser un tournoi où les conditions sont complètement différentes. Ce n'est pas acceptable. J'aimerais bien revenir à Madrid car c'est l'un des endroits que je préfère. D'autant que j'ai le soutien du public, j'ai le soutien du pays. La ville de Madrid est certainement l'une des plus belles du monde. Cette année, le court était bleu, s'il est bleu l'année prochaine, je suis désolé, mais je n'y reviendrai pas.


Q. Peux-tu nous dire quelque chose sur ta relation avec Llorente ? Qu'avez-vous fait à Paris ? S'agit-il d'une amitié entre deux champions ? Est-ce que tu vas lui rendre visite après la finale de foot espagnole ?
R. On s’est rencontré... je ne me rappelle pas... lors de la finale du Mondial. Par la suite, on s’est rencontré un peu plus lors du gala de ma fondation à Madrid l'année dernière, lorsque nous avons joué, Federer et moi-même. Et par la suite, on a maintenu cette relation.
C'est quelqu'un de fantastique. Je pense que c'est une très bonne personne, on garde le contact tout au long de l'année. L'année dernière, on a passé quelques jours ensemble en vacances. Cette fois-ci, il a dû passer en coup de vent, il avait des engagements familiaux mais l'année dernière, il m'a accompagné pendant quelques tours. Cette fois-ci, il doit retourner pour préparer l'Euro. Je ne sais pas. Si je peux y aller, c'est une mauvaise nouvelle pour moi, cela voudrait dire que je suis éliminé ici, donc je n'espère pas.
Johnny Utah