Hier, c'était lundi de Pentecôte. Grosse fête à Nîmes, la féria tout ça. Et donc la fameuse journée de solidarité. Un hommage à Jean-Pierre Raffarin et à Jean-François Mattéi et son polo.
Hier, RMC nous apprenait que "nos députés et sénateurs ne donnent ni de leur argent, ni de leur temps
pour aider au financement de la dépendance des personnes âgées ou
handicapées."Les salariés cotisent pour cette journée, via une journée travaillée "gratuite". Mais pas nos parlementaires ou les élus locaux (dont je fais parti tiens).
René Dosière, député apparenté PS qui fait un travail remarquable pour moraliser un peu la vie politique, s'est déclaré étonné de voir que les députés ne cotisent pas pour une journée qu'ils ont eux même voté. Et il donne des explications : « Cela provient du fait que les parlementaires ont une indemnité.
Certains peuvent continuer à exercer une activité professionnelle pour
laquelle ils paieront au titre de la journée de solidarité, mais leur
indemnité de parlementaire n'est pas concernée. Ce sont des choses qu'il
va falloir revoir tout de suite, oui ».
C'est bien, c'est classe. Ca doit bien amusé les frères et soeurs siamois Mélenchon et Le Pen, qui pourront se repaitre d'un peu de populisme qui ne coûte pas bien cher. Sinon une journée de travail pour les salariés.
A ce propos, il faudra que j'écrive un jour quelque chose sur René Dosière, qui est un député remarquable. Comme en 2007 (où j'avais écrit un sujet là dessus), le PS a choisi de ne pas l'investir. Forcément, il est préférable de donner l'investiture à des fantômes comme Jack Lang ou Montebourg que de la donner à des gens qui font un réel boulot de député. En plus de faire un boulot de salut public.
Ca fera l'objet d'un autre billet, ne mélangeons pas les sujets...