Genre: horreur, gore (interdit aux - 16 ans)
Année: 2003
durée: 1h25
l'histoire: Un accident dans un complexe militaire secret libère de gigantesques araignées. L'armée est dépêchée sur place pour exterminer ces dangereux prédateurs. Mais les armes de destruction massive n'ont aucun effet sur les bestioles.
la critique d'Alice In Oliver:
Et oui, nos amies, les arachnides ont toujours inspiré le cinéma horrifique, et plus précisément, le nanar. Avec Spiders, les amateurs du cinéma bis croyaient détenir le sommum de la médiocrité.
Pourtant, il existe une série Z encore plus laborieuse, qui atteint les précipices les plus profonds du caca.
J'ai nommé Creepies, réalisé par Jeff Leroy en 2003.
Pour les suicidaires, il existe une suite, donc, Creepies 2, sortie en 2005, que je n'ai hélas pas vue. Le scénario est pour le moins complètement idiot.
Attention, SPOILERS ! Une explosion dans un complexe militaire secret libère des araignées gigantesques et monstrueuses.
Ces dernières détruisent tout sur leur passage. Les soldats interviennent mais les bombes et les tanks se révèlent inefficaces face à ces terribles prédateurs.
Parallèlement, des jeunes étudiants fans de mauvais hard rock répètent leur nouvelle composition. Malheureusement pour eux, leur local tout pourri se situe à côté du complexe militaire des araignées.
Indéniablement, nos héros jouent de malchance. Voilà pour les hostilités ! Pour le reste, Jeff Leroy ne nous refuse aucune excentricité.
En vérité, le cinéaste (enfin... cinéaste...) doit composer avec les moyens du bord, soit le budget correspondant au SMIC albanais.
Au niveau des effets spéciaux, Jeff Leroy varie les plaisirs. Nous avons donc le droit à des araignées en plastique, en carton, en caoutchouc et même en mousse !
Mais parfois, les concepteurs des effets visuels font appel à des CGI affreux. Viennent également s'ajouter des erreurs de montage, le film passant souvent d'une séquence à une autre sans effectuer de lien logique.
Dans ce désastre, les acteurs sont condamnés à cabotiner et à subir les assauts d'araignées moisies. Sur ce dernier point, Jeff Leroy ne nous épargne rien, poussant le vice jusqu'à proposer une araignée qui parle !
Jusque-là, personne n'avait encore osé... Mais Jeff Leroy se montre en très grande forme: toiles d'araignées roses et en forme de barbe-à-papa, créatures mal foutues et boîteuses qui sautent d'immeuble en immeuble, ou encore un être humain qui se transforme en monstre-araignée, font partie du menu fretin.
Vous l'avez donc compris: avec Creepies, Jeff Leroy enterre tous ses concurrents arachnophiles à lui tout seul.
Spiders et consorts peuvent donc aller se rhabiller et faire un petit tour. On tient là l'un des plus mauvais films de toute l'histoire du cinéma.
Rien que ça ! Mais attention tout de même, je tiens à vous prévenir: on ne s'en remet vraiment pas facilement.
Note: impossible de foutre une note objective à ça !
Note nanardeuse: 20/20