Le tout pour un total de 6 points, 5 rebonds à 1/7 aux shoots (1/4 à 3 points) et 3/7 aux lancers francs.
Des chiffres à des années lumières du véritable niveau de jeu du plus grand shooteur à 3 points de l'histoire de la ligue.
Blessé à la cheville dont il doit se faire opérer cet été, Allen est aussi touché mentalement. Pour preuve lui qui shoote à 89% sur la ligne de réparation en carrière tourne en playoffs à 60% et les 4 ratés de la première période de cette nuit viennent en ajouter une couche.
" C’est comme si je devais me battre avec moi-même et que j’essayais de prendre le dessus."
Comme tout shooteur Ray Allen tourne avant tout à la confiance. Pas difficile dans ces conditions d'expliquer ses shoots avec sa blessure et les moments de doutes qui vont avec. Allen sera free-agent cet été et devra gérer tout ça malgré l'opération. Bref de quoi faire trotter le cerveau de Jesus pas habitué à ce genre de situation.
Mais on le sait si la confiance est parti elle peut vite revenir et le scénario de cette série pourrait vite s'en retrouver changé.