Un concept d’intérêt, mais la dimension de la « toile » est nettement insuffisante. Beaucoup trop petite. Avant l’apparition des feuilles, le carré blanc fait un bon contraste avec les branches foncées, donnant ainsi une vue tranchante. Dès que l’arbre commence à faire ses feuilles, la toile blanche perd son sens. La bidimensionnalité du tableau se camoufle sous le feuillage de l’arbre. Ce dernier donne tout son élan pour une présence enveloppante, dominante et luxuriante. Le dialogue entre le vivant et l’inerte, le transformant et le figé, devient graduellement un monologue. Car la présence de l’un des deux acteurs s’estompe.