LE VOLEUR D'OMBRES, de Marc LEVY

Par Geybuss

Roman - Editions Pocket - 292 pages - 7 €

Parution en pocket en mai 2011

4ème de couv : Et si l'adulte que vous êtes devenu rencontrait l'enfant que vous étiez ? Enfant, il vole les ombres de ceux qu'il croise... et chacune de ces ombres lui confie un secret. Malgré lui, il entend les rêves, les espoirs et les chagrins de deux qu'il aime. Que faire de cet étrange pouvoir... ? Quelques années plus tard, le « voleur d'ombres » est devenu étudiant en médecine... Est-il encore capable de deviner ce qui pourrait rentre heureux ses proches, comme Sophie avec laquelle il étudie la médecine, ou Luc, son meilleur ami, qui voudrait changer de vie ? Et lui, sait-il où le bonheur l'attend ? Amour d'une mère. Inoubliable premier amour. Amour qui s'achève... Amitié longue comme la vie... Le voleur d'ombres est une histoire d'amour au pluriel.

Tentation : La 4ème + envie de légèreté

Fournisseur : Achat compulsif de moi même !

Mon humble avis :La douceur de la couverture, la 4ème de couv, l'approche des vacances et l'envie d'un livre doudou furent autant d'arguments pour acheter ce livre et vite le glisser dans mes valises.

"Et si l'adulte que vous êtes devenu rencontrait l'enfant que vous étiez ? Enfant, il vole les ombres de ceux qu'il croise"...

L'introduction de cette 4ème était si prometteuse de rêve, d'un soupçon de paranormal, de rencontre entre l'adulte et l'enfant.... Je pensais retrouver l'originalité, l'onirisme, la fantaisie et le suspens des premiers Levy qui avaient été vraiment source de plaisir pour moi.

Comme vous le voyez, je m'exprime à l'imparfait.... A quelques passages près, ma lecture ne m'a pas captivée. Il y avait pourtant matière à une chouette histoire et bien non. Rien n'est exploité, approfondi, abouti. Aussi, j'ai lu une histoire d'une platitude assez agaçante, sans rebondissement, ni coup de théâtre final. Rien. Au point que la 4ème de couv m'est parue publicité mensongère (vous me direz, ce n'est pas une première). A part pléthore de bons sentiments, je n'ai pas trouvé beaucoup de vraies émotions, ni même la légèreté recherchée. Quelques jours après, j'ai l'impression que même l'auteur ne croyait pas plus que ça à son histoire pour ne pas l'avoir plus travaillée. C'est une suite d'ingrédients sensés efficaces (ceux de Marc Levy sont tout de même reconnus), sans sauce ni cuisson. Bref, je suis déçue et je pense que je vais reprendre ma distance envers Marc Levy. Autant en lisant le Musso de l'an dernier, j'avais décelé le véritable respect et le plaisir de l'auteur d'écrire pour ses lecteurs, autant ce voleur d'âmes me fait l'effet d'une imposture. En tout cas, il m'a franchement volé mon temps !