Autobiologie c’est vraiment la démocratie
participative en action. La preuve : il suffit qu’un sympathique blogger nous demande un article sur la dernière tendance de pointe, la Tecktonik, et hop, nous nous exécutons sur le
champ. Qu’est-ce qu’il faut pas faire pour être populaire, je vous le dis moi….
« Tecktonik » (on dit aussi TCK quand vraiment on veut faire comprendre qu’on en est) est avant tout une marque déposée par les organisateurs des soirées « tecktonik
killer » du club Metropolis de Rungis. Ces braves gens pas le moins du monde désintéressés se sont en effet empressés, lorsqu’ils se sont rendus compte du potentiel commercial de leur
concept, de faire valoir leurs droits quant à la paternité du terme. Ce qui a valu au mouvement sa première crise interne, les danseurs lambda trouvant ça « vraiment pas cool tu vois,
kikoo lol MDR ».
La Tecktonik se danse principalement sur du Hardstyle (ou dérivés genre Jumpstyle, mais là ça devient très compliqué pour le commun des mortels). Qu’est ce que le Hardstyle ? c’est un
mélange, pratiqué principalement en Hollande, de Gabber (sorte de hardcore aux sonorités assez débiles à la « Thunderdome ») et de Hardtrance. L’auditeur critique décrira le Hardstyle
comme une sorte de bouillie infâme à base de kicks basiques et rapides et de mélodies synthétiques popisantes à faire passer Lorie pour une médaille d’or du conservatoire classique.... LIRE LA SUITE...