La revanche de Chris Bosh sur les médias

Souvent relègué au second plan du duo Dwyane Wade - LeBron James, Chris Bosh n'a cessé d'être bouder ou alors critiquer par les médias depuis son arrivée à Miami en 2010.
Les statistiques qu'il affiche à Miami sont bien moindres que lorsqu'il était le franchise player des Toronto Raptors. Les médias auraient pu de nouveau critiquer l'absence de l'ailier sur le banc ou encore dans les vestiaires du Heat depuis sa blessure aux abdominaux lors du premier match des demi-finales de conférence. 
Or l'absence de Bosh a bien failli être fatal au Heat qui a laissé filer le Game 2. Désormais les médias ont changé de discours et mettent en avant les faiblesses du Heat depuis la sortie de Bosh. Selon LBJ et son coach Erik Spoelstra, Chris Bosh est le joueur irremplaçable dans cette équipe. Ce changement du son de cloche des médias, le joueur du Heat s'en amuse sur Espn :

"C'est marrant de voir comment cela se passe. Je n'ai jamais autant entendu mon nom que depuis que je suis blessé. C'est marrant pour moi que tout les gars qui m'ont tué, de juste les entendre dire que je suis une part importante de l'équipe."

"Je suis une cible facile. Je ne fais pas autant de bruit et de choses flamboyantes comme d'autres joueurs peuvent le faire. Je ne saute pas aussi haut et je ne vais pas aussi vite que Dwyane Wade et LeBron James. Je n'ai pas beaucoup de highlights, mais je peux jouer sur ce terrain."

"S'ils ont besoin que je marque 30 points, je peux le faire. S'ils ont besoin de moi aux rebonds et en défense, je peux le faire également. Je peux faire ça au cas où les gens auraient oublier."

Chris Bosh traîne derrière lui pas mal de casseroles (déclarations arrogantes, larmes lors des défaites ...) et il aura encore bien du mal à faire parler de lui en bien derrière LBJ et D-Wade. Les critiques l'ont rendu plus fermé et ce dernier ne se soucie guère plus de son image publique.

"Les médias, plus particulièrement celle qui est négative, vous font être une autre personne. J'ai toujours su que j'étais un bon joueur de basket-ball. Je n'ai jamais eu besoin que les personnes de l'extérieur me le dise. Je ne regrette rien, c'est ce que je suis. Je suis une cible facile. Si les gens n'aiment pas ça, tant pis. Les gens peuvent dire ce qu'ils veulent, je n'y prête vraiment pas attention."

En attendant, Chris Bosh regarde de chez lui les débuts de ses coéquipiers en finale de conférence et son absence face à Kevin Garnett pourrait bien confirmer l'impact qu'il a au sein de la formation du Heat depuis deux saisons.