Comment réussir son festival de Cannes :
- attaquer son petit-déj avec des ballerines Victoire que vous ne quitterez pas de la journée, les allers retours sur la Croisette sont une tuerie pour les pieds
- glisser votre chapeau de pluie Victoire (de préférence orange pour faire genre : malgré les orages, on est quand même au printemps ! ) dans votre grand sac Poisson Bleu en cuir vieilli vernis noir (trouvé dans la boutique du 10 place des Victoires), le temps a été épouvantable (je n’ai pu me baigner qu’une journée)
- mettre une robe en soie trompe-l’œil Antoni et Alison. Au lieu des sempiternels : « tu es arrivée quand ? » et : « tu repars quand ? », son côté rigolo vous fera un sujet de conversation
- faire un soin Oxy Peel au spa L-Raphaël au 7ème étage du Martinez, c’est une sorte de petit karcher qui exfolie et vaporise du sérum physiologique pour remodeler vos traits, miraculeux !
- déjeuner au moins une fois avec Alec Baldwin et sa jolie fiancée, restés à Cannes pendant toute la durée du festival
- se faire coiffer par Mathieu ou Sylvain, les stars de chez Franck Provost
- prendre l’apéro au bord de la piscine du Martinez, papoter avec Olivier Pillon, le chef du bar et faire la connaissance de Thierry Joyeux, le directeur bonheur de ce palace
- avoir des places en bas (en haut, c’est nul) pour la projection du film de dix-neuf heures (la plus chic)
- porter une robe Semi Couture tissée de fils dorés avec le petit manteau de soirée assorti (si on n’est pas comédienne, ne pas porter de long)
- se faire annoncer sur les marches
- avoir le privilège de dîner à la table d’hôte de Christian Sinicropi, dans la cuisine de la Palme d’Or, le deux étoiles Michelin du Martinez (eh oui, encore… c’est pour cela que je lui décerne ma Palme d’Or… )
- s’endormir dans un tee-shirt Majestic tout doux et rêver à ce que ce monde de paillettes ne s’arrête jamais
- se réveiller et enfiler un pantalon blanc avec des mules Roberto del Carlo (toutes les boutiques Victoire les ont, une ligne toute italienne avec un confort incroyable, idéales pour se réconcilier avec sa plante des pieds maltraitée par les talons de dix obligatoires sur le fameux tapis rouge)
- être ravie de faire sa valise pour rentrer à Paris et retrouver sa vraie vie car… chut… Cannes… ça n’existe pas…