Magazine Afrique
Pour avoir soutenu Gbagbo lors de la dernière élection présidentielle ivoirienne, la chanteuse Aicha Koné est devenue l’une des victimes post-électorales les plus regrettées du paysage musical de son pays, qu’elle a été obligée de quitter pour se terrer en Guinée ou elle est devenue une exilée. Très touchée psychologiquement, envahie par un grand stress… La diva incontestée de la musique ivoirienne est depuis quelques mois en Guinée Conakry, non pas pour y effectuer une tournée, mais plutôt pour y déposer ses baluchons en tant qu’exilée. Un statut causé, en grande partie, par le soutien qu’elle avait décidé d’apporter ouvertement à l’ancien président Laurent Gbagbo, lors de la dernière élection présidentielle de 2010. Devenue subséquemment indésirable, depuis l’arrivée au pouvoir d’Alassane Dramane Ouattara, la célébrissime chanteuse a été obligée de quitter sa patrie, à la recherche d’un environnement plus clément. Une situation qui n’est pas de tout repos, même si l’artiste se complaît, malgré elle, dans ses nouveaux habits de paria. En effet, chaleureusement accueillie en Guinée où elle vit désormais, Aicha Koné essaie d’oublier toutes ces choses qu’elle a vécues en Côte d’Ivoire, les médisances (accusée de rachat de cartes d’électeurs), les attaques verbales et physiques (agressée par des partisans de Blé Goudé, le 1er mars 2011, sa résidence de Marcory assiégée en novembre 2010 par des partisans d’ADO…).
KOGNE-BIRewmi.com