«Matanga» tiré de l’album «Abracadabra», est une œuvre qui évoque les différentes lamentations de son auteur. Ce dernier subit des critiques, des injures voire même des menaces de la part de ses détracteurs. Il appelle ces derniers à le laisser tranquille pour élever ses enfants.
Une chanson bien inspirée de haute facture composée par un grand artiste hors pair qui fait appel à la réflexion.
L'auteur de la chanson s'appelle Koffi Olomidé, patron de l'orchestre Quartier Latin International. La chanson s'intitule : « Matanga », tirée du dernier album de Mopao Mokonzi « Abracadabra » qui a connu une touche exceptionnelle de la chanteuse Cindy le Cœur.
Le début de la chanson commence par une phrase dramatique. L'auteur de « Matanga » peine et lance des cris de détresse. Il sent la douleur qui pique. Signe de sa mort. Il invite ses détracteurs et ses ennemis à débuter ses funérailles comme ils le voulaient.
De l'autre côté, il fait appel à Dieu. Pour l'auteur de « Matanga », c'est l'Eternel qui peut faire face à ses ennemis car le monde lui appartient. Il va plus loin dans ses réflexions en déclarant que seul Dieu est capable de juger les hommes. Pourquoi lui en vouloir? C'est une façon pour lui de prouver son innocence.
Il poursuit sa dissertation en faisant voir à l'opinion qu'il n'est pas en réalité ce que les gens pensent de lui. Il sait que les gens le traitent de mauvais. Il essaye de se défendre en faisant appel à Christoph Colomb (ce personnage historique qui a découvert l'Amérique) de venir explorer son cœur afin de voir s'il est de mauvaise foi.
Koffi Olomidé est formel : « Je n'ai jamais tué quiconque et moins encore volé quelqu'un. Pourquoi s'en prendre à moi. » Cette manière d'agir pour ses détracteurs, pour lui, peut être considéré comme un acte de jalousie suite à son succès son élévation et son organisation.
En tout cas, Koffi est clair dans ses propos : « Je m'insurge contre tous ceux qui en veulent à ma vie. Qu'il me laisse évoluer pour continuer à faire vivre mes enfants ». L'auteur conseille à ses ennemis à se donner corps et âme au travail. Ce sont les conseils qu'il a hérité de ses parents.
Au finish, l'artiste s'en prend aux Congolais. Pour lui, le Congolais est méchant, à même temps compliqué. Cette chute résume mieux la pensée du patron de Quartier Latin International dans sa chanson « Matanga »et traduit au mieux le comportement de la société congolaise.