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Lower Dens – Nootropics

Publié le 28 mai 2012 par Pinkfrenetik @pinkfrenetik

Lower Dens - Nootropics

Il suffit de consulter mon profil Last.fm pour voir que ces derniers temps, je me suis laissé embarquer par le dernier album de Lower Dens, Nootropics. Originaire de Baltimore, comme le duo Beach House, le groupe mené par la chanteuse Jana Hunter sait aussi faire rêver. Moins lumineux que Bloom, l’univers de Nootropics est très sombre. L’atmosphère semble étouffante, comme-ci la musique vous enveloppait.

Nootropics, un album pour embellir vos rêves les plus sombres.

En plus de la ville d’origine, il y’a un autre point commun avec le groupe Beach House, c’est la voix androgyne de la chanteuse. Celle-ci se noit dans des instrumentations brumeuses. J’avoue que j’ai du mal à écrire ce que je ressens sur cet album. Je l’écoute depuis plusieurs semaines, et mes sentiments sont toujours aussi flous. C’est triste, mais beau. C’est noir mais ça appelle la lumière. C’est difficile d’arrêter l’album une fois la première chanson lancée.

L’album s’ouvre avec les titres les plus accrocheurs. Alphabet Song, et sa référence au poème Suicide de Louis Aragon. Brains, avec son gimmick entêtant. Mais pour ma part, c’est Propagation qui retient le plus mon attention. Presque fantomatique, le titre nous poursuit encore après l’écoute.

J’accroche moins à la seconde moitié du disque, notamment Lion in winter Pt. 1, titre instrumental (la deuxième partie est bien mieux), ni au titre fleuve qui clôt l’album In the end is the beginning. Nova Anthem réussit tout de même à nous accrocher.

L’album est en écoute sur Deezer, iTunes et Spotify.


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