Syrie : haine, mensonge et acharnement, pour que sonne le glas du régime Assad

Publié le 28 mai 2012 par Menye Alain

Bashar al-Assad

C’est une constante qui ne surprend plus personne. C’est réglé comme du papier à musique. Sans même connaître les résultats d’une éventuelle enquête, toute honte bue, dans une partialité qui ne dit pas son nom, l’ONU condamne Damas. Sans preuve donc, les 15 pays membres du Conseil, y compris la Russie alliée de la Syrie et qui l’a fait avec des réserves, ont indiqué que les attaques “impliquaient une série de bombardements par les tanks et l’artillerie gouvernementale contre un quartier résidentiel”.

Le massacre de Houla (centre de la Syrie), survenu dans la nuit de vendredi à samedi, provoque comme d’habitude un tollé international. Étrangement, le fameux OSDH n’a pas dit un mot. C’est un indicateur, comme ce fut le cas lors des attentats de Damas attribués finalement à Al Qaïda. L’accusation selon laquelle Moscou défend inconditionnellement le régime Syrien et donc un leurre. La Russie, par la voix de son représentant permanent adjoint à l’ONU, Igor Pankin, a ainsi mis en doute la responsabilité des autorités syriennes malgré sa signature. C’est évidemment le bon sens.

La Chine a demandé ce matin, une enquête, comme pour indiquer que les accusations précipitées de l’ONU, ce “machin” comme le disait si bien le général de Gaulle, va plus vite que la musique. L’honnêteté intellectuelle veut que, lorsque deux camps s’affrontent, puisque c’est le cas, personne n’ayant déposé les armes, qu’une enquête soit ouverte. En réalité, ce sont les rebelles qui ont voulu empêché l’entrée des troupes syriennes à Houla en les attaquant. même chose, hier, à Hama. 

De vous a moi, comment faites-vous quand on vous attaque ? Vous vous défendez. C’est ce que les troupes gouvernementales syriennes ont fait alors, leur amputer ce massacre est une escroquerie. Les renégats syriens, lorsqu’ils sont acculés prennent les civils en otages en les transformant en bouclier humain. Ce sont eux qui sont les responsables de ces massacres. Point. Soyons gentils, les responsabilités sont partagées. Il ne faut surtout pas faire comme les autres qui accusent un seul des protagonistes…