PREPAREZ VOS ABRIS...
du 21 au 25 mai 2012 : Cette fois, c'est terminé, le jeux sont faits. Il n'existe plus de solutions pour sauver le système bancaire. Depuis deux semaines, les Espagnols comme les Grecs ont retiré massivement leur argent des banques (700 millions d'euros en moyenne par jour en Grèce). Cela s'appelle un BANK RUN géant. Bien plus grand que celui de 2008 en Angleterre avec la Northern Rock. Cela n'avait concerné qu'une seule banque. L'Espagne ne pourra pas nationaliser toutes ses banques (16 ont été encore dégradées la semaine passée, 8 à venir et leur BdT sur 10 ans est maintenant à 6,27%) qui sont déjà mortes, pardon, en faillite. Ni l'Italie: "Moody's downgrades 26 italian banks". Ni le Portugal. Pire, en Italie les gens attaquent maintenant les centres des impôts... cliquez ici.La ruée sur les banques va s'étendre progressivement aux autres pays. Les Espagnols ont même franchi les frontières pour se servir dans les DABs français avec plus ou moins de bonheur. Cette fois, la France sera touchée. Lire ici Romandie pour les retraits actuels. En 2008 les Anglais malins clients de la Northern Rock s'étaient rendus en France pour retirer ce qu'ils pouvaient dans nos distributeurs. Là aussi avec plus ou moins de chance. Mais ce n'était, à l'époque, qu'un épiphénomène.
Vous avez vu comment vous avez été désinformés par la presse aux ordres du système qui la possède. Cela ne peut plus durer. De plus le barrage est en train de craquer de toutes parts un peu plus chaque jour. Ce que les Argentins ont vécu nous allons le vivre, et sans doute avec une guerre à la clé pour brouiller les pistes et sauver la face des politiques, eux aussi, aux ordres indirects des banques. N'oubliez pas: Hollande s'est précipié à Londres pour dire à la City qu'il ne demandera pas plus de régulations bancaires, juste après qu'il ait dit aux Français que "son ennemi était la finance". Vous l'avez vu ça ... Si vous ne vous préparez pas dès maintenant au pire, vous serez comme ces femmes argentines laminées, ruinées, qui n'ont pu que taper, APRES, sur leurs casseroles devant les banques qui leur avaient interdit de retirer leurs avoirs dans l'intégralité.
La ligne Maginot a été contournée par la Krise et maintenant elle va se répandre partout. Lire aussi l'article "Multinationals sweep euros from accounts on daily basis When it comes to contingency planning for a eurozone break-up, it is typically a German company that has been ahead of the game" dans le Telegraph. Observez les événements, surveillez les taux des bons du trésor, l'arrivée de nouvelles planches à billets anglaises et américaines qui, selon Lenglet de France 2 et BFM Eco, N'ONT JAMAIS EXISTE (bravo Mr Lenglet, vous avez bien désinformé les Français avec vos propos mensongers sur les planches à billets). Revue de Presse par Pierre Jovanovic ©
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Bankia s'écroule en Bourse, les clients retirent en masse leur argent
Madrid (awp/afp) - Bankia, quatrième banque cotée espagnole qui vient d'être nationalisée, s'effondrait jeudi à la Bourse de Madrid, alors que le journal El Mundo affirme que ses clients, inquiets, ont déjà retiré plus d'un milliard d'euros ces derniers jours.
A 10H09 GMT/12h09 HEC, l'action plongeait de 27,49% à 1,2 euro, dans un marché en baisse de 1,61%. Le titre vaut désormais moins du tiers par rapport au prix fixé en juillet dernier (3,75 euros), lors de son introduction en Bourse. La plus grande union de caisses d'épargne espagnole accumule les journées noires à la Bourse de Madrid depuis l'annonce de sa nationalisation partielle, le 9 mai. Le quotidien El Mundo affirmait jeudi matin que ses clients, effrayés par cette annonce, ont déjà retiré plus d'un milliard d'euros de leurs comptes ces derniers jours. Bankia croule sous 31,8 milliards d'euros d'actifs immobiliers risqués. C'est la banque qui devra fournir le plus gros effort de provisions, avec 4,722 milliards d'euros, après la réforme du secteur financier qui force les banques espagnoles à mettre de côté 30 milliards d'euros supplémentaires en 2012, pour se protéger de leur exposition au secteur immobilier sinistré. Le gouvernement a annoncé le 9 mai qu'il prendrait le contrôle de Bankia en transformant en participation la dette de 4,465 milliards d'euros contractée en décembre 2010 envers l'Etat à travers un prêt public. source
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" (...) Dettes : dettes publiques difficilement maîtrisables et dettes privées destructrices… les créanciers s'approchent douloureusement de l'heure des comptes et les peuples d'une explosion de colère
LEAP/E2020 l'a annoncé dès 2008 et répété depuis à de nombreuses reprises. Il y avait environ 30 000 milliards USD d'actifs-fantômes dans le système financier mondial. Il en reste environ 15 000 milliards USD qui vont pour l'essentiel s'envoler d'ici la fin 2012. La bonne nouvelle c'est qu'à partir de ce moment-là, on pourra sérieusement envisager de reconstruire un système financier mondial sain. La mauvaise nouvelle, c'est que c'est au cours des trimestres à venir que ces 15 000 milliards USD vont s'envoler en fumée. Cela implique bien entendu, comme nous l'avons évoqué précédemment, la faillite (et/ou le sauvetage par les Etats) de 10% à 20% des banques occidentales. Et cette fois-ci, à la différence de 2008/2009, les actionnaires en seront les premières victimes (y compris aux Etats-Unis), quelle que soit la séniorité de leurs droits (5). Seuls les actionnaires possédant un poids géopolitique important seront traités avec égard (fonds souverain, Etats amis, …).
En matière de dettes privées, les ménages vont pour l'essentiel, notamment aux Etats-Unis et au Royaume-Uni, devoir faire face seuls aux conséquences des hausses de taux et d'insolvabilité induites qui vont les toucher. Pris dans la nasse de l'austérité et de la récession, les Etats occidentaux n'ont plus les moyens de porter secours aux classes moyennes tant que la croissance n'a pas repris un tant soit peu. Et hélas, cela ne sera pas le cas d'ici la fin 2012. On voit d'ailleurs actuellement aux Etats-Unis la question de la dette étudiante est en train de se transformer en « subprime bis » (6). Hausse de taux du fait de la fin d'une politique de bonification par l'Etat fédéral et paralysie politique à Washington sur fond de tentatives de maîtrise du déficit fédéral sont en train de créer une situation désastreuse pour des millions de jeunes Américains et leurs parents.
En Europe, le Royaume-Uni a déjà décidé de laisser sa classe moyenne faire face seule à son endettement record. Cela revient à la faire chuter dans la classe défavorisée. Les prochains mois vont voir une nouvelle confrontation brutale entre cette classe moyenne britannique et ses dirigeants appartenant presque tous à l'upper-class.
Sur le continent, via les votes de rejet des dirigeants adeptes de l'austérité comme seule et unique solution à la crise de l'endettement public, les peuples ont ouvert une confrontation démocratique majeure avec les élites en place depuis près d'une vingtaine d'année, et au service des créanciers. La tentative qu'incarne le nouveau président français, François Hollande, d'ouvrir une voie moyenne entre austérité et relance keynésienne qui toutes deux ont échoué ou sont impossibles politiquement ou budgétairement, va aboutir (car elle est la seule politiquement et budgétairement viable désormais (7)) mais pas avant la fin de 2012 (8)." GEAB*********************************************************************************
"Egon von Greyerz au cours d’un interview le 10 mai à KWN : “L’attention va éventuellement se détourner sur les États-Unis. Nous savons que les bons du trésor Américain ne pourront plus jamais être remboursés avec la monnaie actuelle. Donc, ce que nous avons vu sur le marché obligataire n’a pas été une fuite vers la sécurité parce que les obligations ne peuvent pas être remboursées. Et comme l’attention va se détourner sur les États-Unis, le marché obligataire sera testé. En Europe, nous avons vu la souffrance, mais il n’y a pas encore eu de véritable austérité. L’austérité signifierait un arrêt des avantages sociaux, une coupure radicale des pensions, mais cela ne se passe nulle part comme ça. Les gens ont été mécontents des réductions effectuées jusqu’à présent, mais ce n’est rien comparé aux réductions qu’ils vont devoir subir. Si nous avons un été chaud en Europe, je peux dire que des émeutes vont débuter très rapidement et se diffuser d’un pays à l’autre. C’est inquiétant, mais malheureusement, c’est là que nous en sommes et cela va s’aggraver. Franchement, les investisseurs doivent se positionner pour escompter plus de chaos." LIESI