Paris Saint Germain La Course 2012

1286.- Une semaine avant, j'avais fait les quelques 57 km de course à Roscoff avec Béné et les copains d'OVS, un chouette week-end dans le Finistère. Puis la semaine sportive a été habituelle : une sortie fractionnés de Brest avec le GBRC le mardi et une sortie récup le jeudi avec Cédric et Lionel deux collègues partis à Brest. 
Samedi matin, pour préparer au mieux la course de dimanche j'organisais des accélérations en côtes avec la Team Running Montsouris où Ivan était venu en guest-star pour tirer tout le monde vers le haut des séries de 2 x (6 x 200 m).
Dimanche matin, je participais donc à ma première course Paris St-Germain-en-Laye, un beau parcours de 20 km 50% ville et 50% nature puisque quelque dix kilomètres se déroulent sur des sentiers boisés et des sols meubles contrairement au bitume des routes goudronnées.
J'avais prévu de faire la course avec mon ami Jipé Bardera mais malheureusement il était tombé malade et s'était blessé en faisant la reconnaissance du parcours une semaine auparavant. 
Je ne m'étais pas fait de plan particulier mais avec Jean-Pierre nous visions un 1h40 raisonnable en tenant compte des deux côtes majeures du parcours : celle du Mont Valérien et la deuxième de Saint-Germain-en-Laye qui mène à la terrasse du Château.
Le départ avait lieu comme chaque année depuis quatre ans au Jardin d'Acclimatation près du métro Sablons.
J'avais indiqué ma distance visée et bizarrement l'organisation m'avait attribué une place en sas 3, sachant que le premier sas était réservé à ceux qui faisait moins de 1h45, le second à ceux qui font moins de deux heures et le sas 3 à tous les autres.
Je partais donc à l'arrière du peloton. Arrivé à sept heures sur la Porte Dauphine, je pris le temps de saluer les copains présents : les OVS, Fred Brossard que je croisais pour la première fois en vrai, je cherchais Jean-Pierre de Run Reporter Run qui gérait le départ de la course, Jérôme et Maurice de la Team Fast and Furious équipe montée par Jérôme pour faire la Crazy Jog au Stade de France le 8 juillet prochain.

Je m'échauffais vingt minutes et terminais pas trois accélérations avant de rejoindre mon sas.

8h10 Départ de Paris à Suresnes

Les premiers sont partis à 8h, les sas 2, cinq minutes plus tard et nous à 8h10. Au moment de traverser la ligne je vis mon ami Jean-Pierre et Saadia et je les embrassais chaleureusement, ils me souhaitèrent bon courage pour la course.
J'ai lancé par la droite une accélération à 18 km/h pour m'extirper de mon sas ce qui a fait rire les copines qui étaient derrière moi et au bout de trois minutes je me retrouvais tout à l'avant du sas 3, en ayant remonté le handicap. Au tournant suivant j'étais dans les roues des retardataires du sas 2, je retrouve Pascal Rousseau qui a une super foulée et qui maitrise sa course de bout en bout.

Le Mont Valérien

A partir du 3,5 km jusqu'au 5 km, nous attaquons la terrible côte du Mont Valérien, elle est moins difficile que la Côte des Gardes du Paris-Versailles mais quand même c'est une côte et elle dure 1.500 mètres. J'ai vraiment du mal et je passe le cap péniblement en m'arrêtant plusieurs dizaines de secondes au-dessus de la côte pour reprendre mon souffle avant de repartir.

De Nanterre à Rueil-Malmaison

Les cinq kilomètres qui suivent ne sont que du bonheur, que de la descente des faux-plats descendants, j'ai l'impression de m'envoler et je dépasse plein de coureurs dont Monique qui retient sa foulée sur la descente.
J'essaie de rattraper les 24 + 45 = 99 secondes perdues sur la montée et lors de mon arrêt respiratoire et les kilomètres passent plutôt vite. 

Ravitaillement de l'Avenue de Seine - Chatou - Croissy-sur-Seine

J'accélère un peu pour arriver au 10 km et m'arrêter quelques secondes pour boire de l'eau car il fait chaud. 17°C le matin à 8h et près de 23°C une heure plus tard. Malheureusement, mon pied glissa sur un caillou et j'attérissais sur la tranche de ma cheville, ouïe cela sent l'entorse. J'ai mal et je rebondis par réflexe comme cela m'était arrivé à la SaintéLyon. Je dois marcher sur le ravitaillement en attendant que la douleur passe et voir si je peux repartir pour terminer la deuxième partie de la course tant que je suis encore chaud.

Ravitaillement au chemin de halage - Le Vésinet - Le Pecq - Saint-Germain-en-Laye

Au ravitaillement du quinzième kilomètre, je croisais Nicolas Laquathus qui courait avec son papounet et je pris le temps de bien m'humidifier et boire car il faisait vraiment chaud.
Les cinq derniers kilomètres furent très lents car nous étions sur un sentier étroit où nous ne pouvions passer que par deux coureurs en largeur, j'étais donc bien ralenti alors que je pouvais donner un peu plus. A partir du 18 km nous abordons la dernière montée sur 1.000 mètres qui mène droit à la terrasse. N'ayant pas fait la reconnaissance, j'apprécie mal la distance et je m'arrête même à 100 mètres de la fin de la côte alors que j'aurais dû commencer à produire mon effort et accélérer à la deuxième moitié. Une mauvaise gestion de course et une méconnaissance du parcours fait que j'arrivai au 19 km et en consultant ma montre je lisais 1h38. Arghhh très loin de mon objectif de 1h40 et moins. Passant la grille du jardin, je vis sur la droite la porte de la ligne d'arrivée et j'accélère mais il étais déjà trop tard pour rattraper mon retard. Par ailleurs, dans mon accélération de fin je fis tomber mon précieux bidon simple hydration et perdis quelques secondes à le ramasser.

Sur ma montre je fais 1:43:25'' et au temps réel de ma puce 1:43:21'' ce n'est pas terrible mais je suis plutôt content du résultat une semaine après mon périple du Finistère et je me dis que la prochaine fois sur ce genre de course, j'aurais fait au moins une sortie de reconnaissance.
Quelle course, c'était bien sympa de voir les copains avant et pour certains, après la course jusque dans le RER du retour. 
Bonne ambiance, du soleil tout le temps et de la bonne humeur sur tous les visages, cela fait plaisir tout ce bonheur que l'on peut tirer de notre pratique sportive.