Halle Roublot: une politique culturelle qui crée du sens

Je voudrais rappeler que je suis aussi l'élu délégué aux Affaires Culturelles et que dans cette ville je suis ravi du travail accompli et du kaléidoscope de propositions culturelles offert aux fontenaysiens. La mission qui m'a été confiée est une entreprise de temps et de concertation qui sans l'appui, l'expertise des services municipaux me serait rendu difficile tant les paramètres à gérer, à prendre en compte sont divers et complexes. De cette politique culturelle vous en connaissez les vitrines si j'ose ainsi dire! La machinerie dans ses rouages ne doit jamais apparaître. Vous devez disposer et profiter des expositions dans un confort total. Comme pour la Médiathèque vous ne pouvez lorsque vous choisissez un ouvrage, un DVD, deviner tous les circuits qui ont été développés pour que l'ouvrage soit à votre disposition. Il y a tous ces métiers, tous ces rouages qui restent discrets. Il faudra un jour qu'un rai de lumière leur soit accordé! Mais aujourd'hui parlons de la Lumière de la Halle Roublot. Dans le dernier numéro de A Fontenay est paru un papier sur la première bougie d'anniversaire de la Halle Roublot qui dans sa configuration actuelle est un succès dû au travail à flux constant du service culturel. A Fontenay est disponible en format pdf sur le site de la ville mais je ne résiste pas à reproduire l'article de Christophe Jouan qui a su questionner avec à-propos es différents acteurs de cette réussite:

"Souvenez-vous, c’était le 5 mars 2011. Jean-François Voguet inaugurait la halle Roublot après dixmois de fermeture au public, annonçant aux Fontenaysiens, venus nombreux pour l’occasion, l’avènement d’un « foyer palpitant de culture ». Jean-Pierre Lescot retrouvait son théâtre de marionnettes, et Musiques au Comptoir sa scène musicale, tandis que la halle dévoilait son tout nouvel espace d’exposition de quelque 600 m2 dédié aux arts plastiques. « La nef est donne la promesse de belles expositions à venir », avait alors déclaré le maire de Fontenay-sous-Bois. La première saison culturelle de la halle ne l’a pas démenti… Un espace-temps artistique

Si vous demandiez à Philippe Chat, responsable de la diffusion des arts plastiques pour Fontenay-en-Scènes/service municipal culturel, ce qui a changé pour lui depuis la rénovation de la halle Roublot, il vous répondrait, ménageant son effet : « Je suis passé des 6 m2 de la Galeru, aux 600 m2 de la nef… » Une manière de dire qu’aujourd’hui, Philippe Chat est libre, libre de penser en quatre dimensions la programmation des expositions d’arts plastiques dans la ville. « Le volume nous offre énormément de possibilités et de perspectives, et il nous permet toutes les fantaisies. De plus, les moyens humains ont suivi, avec notamment une permanence qui permet l’ouverture au public en semaine et le week-end. Ce qui a changé ? Aujourd’hui, nous pouvons voir les choses en grand... » Et le public a vu. De « Traits libres », qui réunit des signatures célèbres de la BD ou du dessin de presse en septembre dernier, à « Dedanlemo », que vous pouvez encore visiter jusqu’au 30 mai, en passant par « Voyez-vous ces êtres vivants ? », l’exposition signée Roland Cognet, le « sculpteur naturaliste », la halle Roublot apparaît aujourd’hui comme un authentique espace-temps artistique et un lieu de convergence apprécié du public fontenaysien qui affiche déjà près de 5 000 visiteurs au compteur. Et ça ne fait que commencer… No culture, no futur

Pour Évelyne Biribin, directrice de Fontenay-en-Scènes et coordinatrice de la programmation du nouvel écrin culturel fontenaysien, « la halle Roublot prend tranquillement son rythme de croisière ». L’heure est donc toujours à la promotion auprès de son public naturel, mais également auprès des Franciliens. « Il faut du temps pour installer la halle dans l’esprit de tous les Fontenaysiens. Nous avons commencé à faire le tour de tous les conseils de quartier, nous allons continuer. Mais ce lieu d’exception a aussi une vocation à rayonner au dehors de Fontenay… » « Et à faire rayonner Fontenay au dehors, de rebondir Michel Tabanou, adjoint au maire en charge de la culture. La halle Roublot marque fortement notre différence qui consiste en un engagement culturel très fort. C’est un espace de service public, avec une vraie gratuité de service public et une vraie mission d’éducation.

Les expositions y sont diverses, et, outre le travail de Philippe Chat, on a pu constater que c’était tout le service culturel qui s’éclatait dans ce lieu magique, inattendu et spectaculaire, travaillant sur le sens de chaque événement, pour le plus grand plaisir des visiteurs. » « Le Cirque s’expose » est d’ailleurs resté dans les mémoires avec sa merveille de maquette géante de cirque, qui ébahit les enfants et replongea moelleusement leurs parents dans leurs souvenirs d’insouciance… « Avec Placid et Muzo pour la BD, ou encore Gianpaolo Pagni, graphiste top niveau, nous avons déjà attiré de grands noms à la halle Roublot, sans compter les artistes en train d’émerger sur la scène de l’art contemporain. Grâce à la halle, nous avons de quoi créer des vocations, de se réjouir Michel Tabanou.

Et du sens, surtout du sens… »

Christophe Jouan