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Une histoire de signe…

Publié le 18 mars 2008 par Fred Desbordes

Posté par fdesbordes dans : ecrits (quand j'ai de l'inspiration) , trackback

Je ne t'ai jamais vraiment écrit. Jamais en vrai en tout cas. De l'écriture en lousdé à chaque fois. Si tu savais tout ce que je voudrais t'écrire, tu n'en reviendrais pas. Mais je me tais, je me retiens. Et puis tu m'as proposé d'écrire sur les signes. Comment ne pas sauter sur l'occasion, trop belle et porter à la face du monde ces mots qui te sont destinés.

Tu crois au destin, à ce " ce qui dois arriver, arrivera ". Moi je crois à la fabrique du destin. Une immense usine, remplie de signes, de panneaux de signalisation qui clignotent. On les voit; ou pas. On se jette dedans à pied joint comme dans une bonne grosse flaque; ou pas. Dans cette fabrique du destin, le grand manitou c'est toi, c'est moi, nous deux; et eux. L'essentiel c'est d'être bien. Avec son destin.
Alors oui, toi et moi c'est une histoire de temps et de signes. Quand je relis mon roman, je m'aperçois qu'il ne pas en être autrement. J'ai même écrit " des signes qui passent et que rien n'efface ". C'est exactement ça. Tu es mon signe, tu es cet astre qui brille dans mon espace. Je vais en ville et je me retrouve nez à nez devant cette boutique dont tu m'as parlé. Et j'ai dans la tête Dragonette et son " another day ". Another Day. Un autre jour. J'ouvre un livre et je vois cette artiste dont tu m'as parlé. Another Day. J'écris et je me télescope fatalement avec tes idées. Another Day.

Toujours cette histoire de temps. Alors je me reprends. Toujours ce mauvais espace temps, ce trou béant. raccorder l'axe spatio-temporel. Et ne pas trop penser à Elle. A toi plutôt, puisque Elle c'est toi. Moi je m'en fous du temps. Le temps c'est du blabla. Du n'importe quoi. Le temps a le temps qu'on veut bien lui accorder, il suffit d'un accordeur pour qu'il retrouve toutes ses sonorités. Et je fais ce que je veux du temps car j'ai tout mon temps. Un temps pour tout et tant pour toi...

Mais bien sûr, comme pour tout, il n'y a peut-être pas de Tu, peut-être pas de Toi, un Je sans foi ni loi, où le double anonyme c'est moi. Il reste tout de même des signes. Pour un jeu de piste où j'irai raconter à l'oie une belle histoire. Il suffit juste de trouver le bon trousseau de clés.


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