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Banques

Publié le 27 mai 2012 par Micheltabanou
Nous vivons la campagne des législatives mais à nos portes des crises frappent, meurtrissent des peuples, des états. Un nom souvent revient: BANQUE. En Espagne en fin de semaine Bankia - la banque des expulsions - appelle à l'aide les pouvoirs publics! La réponse en vidéo des Indignés de Madrid:    

Mais que dire de neuf sur la Grèce sinon d'écouter la révoltante déclaration de Ch. Lagarde - l'ancienne Ministre des Finances de Sarkozy et actuelle Présidente du FMI. Elle a suscité un débordement d'indignation en Grèce. Je vous épargne la vidéo car je supporte mal de voir s'exprimer les ex collaborateurs de Sarkozy fussent-ils à la tete du FMI. Mais je dois vraiment dire qu'elle a mis le feu aux poudres en estimant que " les Grecs devraients commencer par s'entraider collectivement " et se dit " moins préoccupée par leur sort que par celui des enfants d'Afrique".

La patronne, insensible, du FMI ne doît pas savoir que la crise grecque est également une crise humanitaire ! Sous la levée des critiques et le tollé généré par ses propos notre Bourgeoise du FMI s'est montrée plus conciliante, se disant "très compatissante à l'égard des Grecs et les défis qu'ils relèvent » « Une part importante de cet effort est que tout le monde devrait porter équitablement sa part du fardeau, en particulier les plus privilégiés et en particulier en payant leurs taxes » poursuivit-elle.

C’est indigne de parler d’effort collectif alors que l'église orthodoxe n’est assujettie à aucun imppôt et que de nombreux milliardaires armateurs ne les paient pas également. Mme Lagarde dans son approche caricaturale doit prendre les grecs pour des fainéants doublés de mendiants ! Elle devra apprendre que ce peuple paie ses impôts et qu’ils sont même lourds et aujourd’hui insupportables. Pour sa part, le gouvernement français, dont beaucoup de Grecs attendent qu'il fasse fléchir la politique de rigueur allemande, a critiqué la vision "un peu caricaturale et schématique" de Mme Lagarde, estimant qu'"il n'y a pas de leçon à donner" à la Grèce.


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