Genre: science fiction, action
Année: 2008
durée: 2h05
l'histoire: Speed Racer est un as du volant qui enchaîne les victoires. Né pour ce sport à haut risque, il n'y a connu qu'un seul rival: son propre frère, Rex Racer, dont il est aujourd'hui l'héritier. Mais Speed découvre que certaines des plus grandes courses américaines sont truquées par des hommes d'affaires, manipulant les meilleurs pilotes pour booster leurs profits.
la critique d'Alice In Oliver:
A l'origine, Speed Racer, réalisé par Andy et Larry Wachowsky en 2008, est une adaptation d'une série homonyme japonaise.
Confortés par l'immense succès de la trilogie Matrix à travers le monde, les frères Wachowsky ont donc carte libre pour cette nouvelle production en forme de blockbuster. Au niveau du casting, Speed Racer réunit Emile Hirsch, Christina Ricci, John Goodman, Susan Sarandon et Matthew Fox.
Le projet d'adapter Speed Racer remonte à 1992, mais Warner Bros connaîtra de nombreux problèmes. Ce qui retarde la production du film jusqu'à 2008.
Pour la réalisation de Speed Racer, les frères Wachowsky font à nouveau appel à l'équipe de Matrix, avec Joe Gaeta, David Tattersall et Joel Silver, respectivement derrière les effets visuels, la photographie et la production.
Pour l'anecdote, le rôle de Racer X sera proposé à Keanu Reeves mais l'acteur déclinera l'invitation. Alfonson Cuaron et Johnny Depp seront également approchés, mais le réalisateur et l'acteur ont d'autres projets et tournages à respecter.
Avec Speed Racer, les frères Wachowsky sont évidemment attendus au tournant. C'est d'ailleurs le cas de le dire puisque le film s'intéresse aux aventures motorisées du même Speed Racer (Emile Hirsch), un pilote surdoué qui accumule les victoires.
Toutefois, ce dernier cherche toujours à comprendre comment est mort son frère, Rex Racer. Voilà pour les hostilités d'un scénario plutôt mince.
Conscients de l'étroitesse du sujet, les frères Wachowsky préfèrent multiplier les courses les plus insensées, se déroulant sur des pistes fluos, colorées à l'excès, les routes ressemblant alors des circuits de fête foraine version barbe-à-papa.
Vous l'avez donc compris: Speed Racer s'adresse avant tout au jeune public, peu regardant et peu exigeant en matière de qualité cinématographique.
Réalisation archi prétentieuse, dialogues idiots, héros principal insignifiant et décors ultra colorés sur écran vert, font partie du menu fretin.
Certes, les courses poursuites sont plutôt impressionnantes. Un peu trop peut-être. A tel point que le spectateur est baladé dans tous les sens et ne sait plus où donner de la tête. Cependant, le film souffre de nombreuses baisses de rythme.
Sans compter les dialogues (que j'ai rapidement évoqués) d'une rare bêtise et plutôt gênants quand les acteurs doivent aligner plus de trois mots consécutifs.
Quant à la mise en scène, elle frôle l'épilepsie. Les âmes sensibles sont donc priées de s'abstenir devant ce spectacle fou-furieux, mais également brouillon, partant dans tous les sens pour atterrir finalement nulle part.
Tel est le terme qui convient le mieux à ce délire pour le moins très personnel mais surtout insignifiant, et à réserver exclusivement aux cerveaux lobotomisés et gavés de Transformers. Bref, remplacez les couleurs fluos par du noir et du marron, et vous aurez une petite idée de l'odeur.
Note: pas envie de noter ce truc fluorescent et puant