La semaine dernière, j'ai entendu, par morceaux, une interview d'Evelyne Sullerot par France Culture.
Evelyne Sullerot, 87 ans, a joué un rôle important dans la transformation du statut de la femme. Je l'avais donc assimilée aux idées professées ordinairement par les féministes. Je m'étais trompé.
Elle voit trois étapes dans le changement auquel elle a participé. La victime est d'abord féminine. Puis c'est le père, qui se trouve privé de droits. Et, enfin, c'est l'enfant, qui souffre d'un cadre familial qui n'a plus la solidité nécessaire à la construction d'un être humain.
Curieusement, la femme semble être, en moyenne, plus fautive que l'homme. Elle aurait fait preuve de beaucoup de légèreté, voire d'irresponsabilité. Ses nouveaux droits lui auraient-ils fait perdre le sens du devoir ?
Nouvel exemple des conséquences imprévues d'un changement incontrôlé ?