Le Festival MAWAZINE, décrié par une poignée de on ne sait pas trop qui finalement et adulé par des dizaines, des centaines de milliers de marocains et de marocaines, se termine en beauté!
L’édition 2012 ne m’a pas spécialement intéressé, à titre personnel. Féru de musique africaine, je suis resté sur ma faim en ce qui concerne les groupes qui se sont produits sur la scène du Bouregreg : je dois reconnaitre que même Manu Dibango m’a un peu déçu. Trop word music, plus asseza authentique, Papy Groove!
Par contre le concert de SCORPIONS a rallumé le feu qui brulait en moi dans les années d’antan : fabuleux, ce groupe qui garde autant de pêche et de talent!
J’aurais voulu être au milieu des spectateurs le jeudi, face aux artistes amazigh évoluant sur la scène de Salé, pour vivre pleinement la diversité culturelle de ce pays et en même temps son unité profonde.
Mais quel bonheur de se retrouver au milieu des foules, venues de partout, des foules où je retrouvais des visages que j’avais croisé dans une autres vies, des visages de personnes inconnues, des jeunes, des très jeunes, des moins jeunes.
Comment ne pas reconnaitre à ce festival au moins une vertu : celle de donner du spectacle et du bonheur au peuple!
On me dira que cela permet d’endormir le peuple!
Mon œil! Le peuple sait tout, est conscient de tout et ce n’est pas une semaine de spectacles gratuits qui l’anesthésiera pour le restant de l’année: nous ne sommes pas le peuple de Rome du temps des empereurs!
Les marocaines et les marocains aiment la fête, la musique, la danse. Ce n’est pas deux pelés et trois tondus de qui vont changé la nature de ce peuple.
Et ce n’est surement pas des fausses rumeurs et des campagnes de dénigrement qui viendront à bout de ce festival si populaire : mais les organisateurs devraient faire en sorte que les horaires soient respectés par exemple! Ainsi, la “diva” Maria CAREY a trop joué à la diva et elle a commencé son concert avec près d’une heure et demi de retard : ce n’est pas très classe face aux milliers de fans qui l’attendaient.
C’est ce genre de détails qui semblent anodins qui peut gripper une machine qui fonctionne très bien.