Je n’aime pas les magazines, quels qu’ils soient. Et donc, je n’en achète pas.
Enfin si des fois, j’en achète, mais je ne les lis pas, je les empile en me disant plus tard.
Le magazine féminin parce que trop de pub, trop de mode, je ne suis pas la mode, trop de beauté, je ne me maquille pas, ne me parfume pas, je prend soin de moi avec le minimum vital que je choisis, trop de femmes trop belles pour être parfaites, trop de trop.
Le magazine déco parce que c’est super beau, sauf que moi, j’ai pas la maison qui va bien avec et le budget aussi. Que je n’ai pas envie de pleurer à chaque fois que je tourne les pages. Et puis, je n’ai pas l’âme d’une créatrice pour chiner et reproduire.
Le magazine télé parce que je ne mate pas la télé. Elle me regarde plus que je ne la vois alors je m’en fiche royalement de ce qui se passe sur petit écran.
Le magazine people, mon dieu, mon dieu … Seins nus sur la plage, les ruptures à la pelle, les tentatives de suicides qui vont bien avec, les fringues qu’ils achètent des mille et des cents alors qu’ils ne savent pas se fringuer, les cures de désintoxication, les crises d’anorexie, les histoires d’amour pour faire bonne figure … Je me suis toujours demandée comment des gens peuvent lire ça, comment des gens peuvent être aussi voyeurs.
Des fois, j’achète le magazine psy quand, je suis un peu paumée dans ma tête, que je suis en proie aux doutes et quand, j’ai lu l’article qui me correspond, je me dis putain 4 euros, je le pose et je ne le réouvre pas.
Je suis abonnée au Elle à table et de temps en temps j’achète Saveurs, mes deux fidèles, de la bouffe, bien sûr pour pas changer …
J’ai testé les 69 èmes en mars-avril, toujours pas lu dans son intégralité, ce genre de magazine ne me correspond pas.
J’ai acheté Exit mag’, celui d’avril-mai, un magazine sur la région Rhone-Alpes, pas mal quand je le feuillète et par rapport au prix mais toujours pas lu.
J’ai embarqué pour la première fois Eclectique, mars-avril, pas lu et pourtant il y’a deux dossiers qui m’intéressent sur vivre à Lyon et quitter Paris, mais quand je l’ouvre, je le sens trop bourge pour moi.
Alors, je fais des essais quand, il me prend l’envie de rentrer dans une librairie ou en faisant les courses, en m’arrêtant côté magazine de mon supermarché surtout quand le prix est bas ou qu’un dossier m’interpelle.
Et là, je l’ai vu ce magazine, Neon, et j’ai envie d’en parler parce que le numéro 1, d’avril-mai, ne faisait que 1,50 euros et qu’il me correspondait vraiment sans même connaître le site internet !
Pas de mode, pas de pub, pas de maquillage, pas de meuble à 400 euros … Enfin pas trop, juste ce qu’il faut !
Des petits dossiers de société qui me vont bien, bimensuel, ça me laisse le temps de le lire.
Et puis, tiens, je vais tester d’autres magazines que je ne lirais pas, je vous en reparle dans un mois !