Genre: action
Année: 1978
durée: 1h55
l'histoire: Philo Bedo a une passion et un don pour la bagarre. Cela lui permet de gagner sa vie en participant à des combats de boxe. Il est accompagné par Clyde, un ourang-outan, et de son ami Orville. Il tombe amoureux d'une chanteuse, la belle Lynn-Halsey Taylor.
la critique d'Alice In Oliver:
Et non, Clint Eastwood n'a pas tourné que des bons films ! Preuve en est avec Doux, Dur et Dingue, réalisé par James Fargo en 1978.
En dehors de l'acteur, le film réunit également Geoffrey Lewis, Sondra Locke, Beverly D'Angelo et Ruth Gordon.
Contre toute attente, Doux, Dur et Dingue trouvera son public au cinéma et sera suivi d'un nouvel épisode, Ca va Cogner, qui sortira deux ans après, donc, en 1980.
Le scénario est évidemment le grand absent de ce film d'action qui hésite également entre comédie et road movie. Attention, SPOILERS !
Philo Bedo (Clint Eastwood) est un bagarreur et gagne sa vie en acceptant des combats de rue. Accompagné par Clyde, un ourang-outan, et son meilleur ami, Orville (Geoffrey Lewis), Philo parcourt les routes à la recherche de nouveaux adversaires.
Un jour, il fait la connaissance de la belle Lynn-Halsey Taylor (Sondra Locke), une chanteuse, dont il tombe amoureux.
Hélas, leur amour n'a rien d'idyllique. Sans compter une bande de motards nazis, plus idiots que méchants, qui cherchent à lui faire la peau.
Viennent également s'ajouter deux policiers revanchards et prêts à en découdre avec Philo. Ce dernier a donc de nombreux ennemis.
Vous l'avez donc compris: le scénario n'est pas le gros point fort de Doux, Dur et Dingue, qui s'apparente davantage à un nanar sympathique.
En vérité, ce film apparaît surtout comme un petit plaisir coupable, oscillant entre boxe et humour lourdingue. Clint Eastwood fait le boulot et bastonne ceux qui ont le malheur de lui marcher sur les pieds.
Toutefois, la véritable star du film, c'est évidemment le ourang-outan de service, qui apporte un véritable capital sympathie à ce long-métrage.
Sur ce dernier point, le film n'est pas avare en séquences rigolardes. En vérité, Doux, Dur et Dingue ressemble surtout à un film tourné entre potes et qui a le mérite de ne jamais se prendre au sérieux. Inutile ici de rechercher la moindre réflexion et/ou intelligence dans le scénario. L'interprétation reste assez inégale, à l'image de la pauvre Sondra Locke, franchement mauvaise dans la peau d'une chanteuse antipathique et manipulatrice. Bref, un petit nanar atypique dans la filmographie de Clint Eastwood.
Que dire de plus ?
Note: 08/20 (et c'est franchement généreux !)
Note nanardeuse: 15/20