Bien avant de découvrir son film culte, The President’s last bang – une fresque aux allures de fable politique, d’une réalisation et d’une force incroyables. Depuis The Housemaid, tout en continuant de dénoncer les tares de la société sud-coréenne contemporaine, le réalisateur la saupoudre de sexe, de rapports de domination. Et de cruauté. Le tout dans une mise en scène implacable, tirée au cordeau.
Avec son nouvel opus, le cinéaste semble avoir réalisé une version coréenne de Théorème. De quoi émoustiller le Festival, et raviver la compétition – souvenez-vous : Entre les murs en 2008 et Il était une fois en Anatolie l’an dernier avaient été présentés dans une quasi-indifférence le dernier jour de compétition. Avant de briller comme l’on sait au Palmarès final – Palme d’or, Grand prix spécial du jury. Un signe ?
Travis Bickle