Aujourd’hui, nous sommes à la veille de la clôture de cet évènement mondial et la question que tout le monde se pose est de savoir quel film en compétition repartira avec la magnifique Palme d’or (réalisée par le joaillier suisse Chopard et estimée à près de 20 000 euros tout de même !).
Si pour ma part, il est difficile d’avoir un avis sur la question car je n’ai pas vu l’ensemble des films en compétition, ma déception de cette quinzaine restera tournée vers le nouveau Jacques Audiard, De rouille et d’os, dont je vous avais parlé dans mon premier article et que j’attendais avec impatience.En effet, ayant particulièrement apprécié le précédent film en compétition de ce réalisateur, Un prophète, je ne pouvais que me précipiter dans les salles obscures pour aller voir ce film réunissant une de nos actrices les plus talentueuses, Marion Cotillard, et notre si belle Côte d’Azur. Malheureusement, j’ai été particulièrement déçue. Alors que je pensais qu’un tel scénario ne pouvait que me bouleverser, je n’ai pas été envahi par l’émotion comme je l’aurai cru, moi qui pourtant ai la larme facile.
NDLR: ce film évoque tout de même le destin croisé de Stéphanie, ayant perdu ses jambes à la suite d’un accident, et Ali, jeune père complètement désorienté. A la fin de la projection, je suis restée sur un sentiment d’inachevé, le sentiment que ce scénario aurait pu davantage nous emporter et nous chambouler. A mon sens, le message qu’il y avait à faire passer à travers cette histoire n’a pas été assez suggéré. Mention spéciale toutefois aux deux acteurs principaux, Marion Cotillard et Matthias Schoenaerts (ce Monsieur n’a pas fini de faire parler de lui vu son talent…) pour le jeu fourni qui était particulièrement de qualité.