Françoise Vergès sur tous les fronts de l'esclavage

Jeudi (10/05). Sur les images de France 2, une femme vêtue d’une robe à pois ne quittait pas d’une semelle le nouveau président de la République, lors de la journée commémorative de l’esclavage, à Paris . Cette ombre de l’ombre de François Hollande n’était autre que Françoise Vergès, en sa qualité de présidente du Comité pour la mémoire et l'histoire de l'esclavage (CPMHE).
Françoise Vergès est décidément indestructible. Ancienne égérie de la maison des civilisations, elle s'arrange pour être de toutes les commémorations de l'esclavage en sa qualité de présidente du CPMHE. Dans Libération d'hier (25/05), un très bon papier sur un colloque portant sur l'esclavage, signé Michel Henry. Il y est question de réparations, d'Afrique, de loi Taubira, la parole est donné à Claudy Siar, délégué interministériel pour l'égalité des chances des Français d'outre-mer, à d'autres, aussi... Mais pas à Françoise V.
Qu'on retrouve tout de même dans un encadré à côté, agrémenté d'une petite photo souriante de la fille de Paul, qui rapelle notamment que ces quatre territoires (les quatre Dom, dont l'île de la Réunion), sont "dévastés par le chômage, la fuite des cerveaux, la balance commerciale déséquilibrée".
"L'esclavage est une des premières mondialisations, l'intérêt était de faire du profit. Question très contemporaine : quel lien avec les économies prédatrices d'aujourd'hui ?". Françoise Vergès est encore de gauche, ça nous rassure.
D'ailleurs, selon Pierrot Dupuy, Françoise Vergès aurait tenté d'obtenir un ministère dans le gouvernement de François Hollande. Raté. Mais elle ferait actuellement le forcing pour obtenir "le poste de délégué interministériel à l'Egalité des chances actuellement occupé par Claudy Siar".
Les Vergès sont éternels...

François GILLET