Pour cette deuxième chronique de la journée, rendez-vous à présent en terre berlinoise : nous partons à la découverte de l’univers merveilleux de Powel.
Ce nom ne vous parle certainement pas… Sachez juste que cet artiste sonne comme une véritable révélation à nos yeux et ne demande qu’à être découvert.
Sa techno minimale, voire ambiante, d’une rare sobriété, vous emmènera vers les contrées les plus lointaines de votre imagination…
Une atmosphère musicale à découvrir de préférence au plus profond de la nuit si vous êtes adeptes des voyages intellectuels.
Décidément ces allemands nous étonneront toujours… nous avons pour cela contacté l’artiste afin d’en savoir un peu plus sur ses projets et ses débuts dans l’électronique made in German.
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“SALUT ! Je m’appelle Paul Chriske , j’ai grandi dans une petite ville du nom de “Beeskow” à 70 kilomètres au sud de Berlin. Aujourd’hui j’ai 27 ans et cela fait 8 ans que j’ai déménagé sur Berlin.
J’ai commencé à jouer du piano à l’age de 4 ans puis je me suis mis à la batterie à 16 ans. J’ai acheté entre temps mes premières platines alors que j’avais 14 ans avec lesquelles j’ai commencé à composer des beats trip hop et drun n bass. Ce n’est que plus tard que j’ai découvert la House mais il n’y avait aucune scène pour ce genre de musique à l’époque sur Beeskow (il y avait beaucoup de soirées Techno mais qu’avec des gens sordides qui ne m’intéressaient absolument pas. En même temps mes amis étaient plus tournés vers la musique Indie / Folk , j’ai donc mis du temps à me remettre à la musique Techno/House, je devais avoir 19/20 ans)
La production de musique “dansante” commença pour moi il y a seulement 3/4 ans car je tenais fortement à faire ce style de musique mais qui évidemment je ne pouvais jouer avec mes groupes. (“Well done, Jackson Pollock”- batteur, clavier ; “The Mouse Folk”- clavier ; “Soundmonsters”- batterie).
Au début, “Powel” n’était qu’un projet annexe mais cela a pris beaucoup d’ampleur en peu de temps. En parallèle de ça, j’ai également rencontré des gens vraiment supers avec qui je forme aujourd’hui le collectif “Hans&Gloria;”, qui prévoit de faire des soirées en mode petit festival tous les trimestres.
Je n’ai pas réellement d’influences musicales, je cherche juste à faire retranscrire l’expression de pur bonheur que je ressens quand je suis avec mes amis dans un bon club, un “open air” ou un festival. Concernant le pseudo de “Powel”, je ne l’ai même pas choisi moi même, c’est juste un pote qui m’avait inscrit sur le flyer de sa soirée avec ce nom là. Depuis ce jour, j’ai toujours eu la flemme de le changer ou surtout de réfléchir à d’autre noms…
Et Jai failli oublié : mon premier disque sort bientot sur “Wunderbar Recordings” et j’ai également créé le projet “Lake Powel” en collaboration avec mon ami “Lake People” qui sortira à la fin de cet été.”
POWEL :
THE MOUSE FOLK :
LAKE POWEL :