Rien de bien méchant vu de France mais quand la gôche habituée de sa moraline se prend les pieds dans ses propres contradictions. Mais finalement j'ai l'impression jours après jours que ce blog n'est finalement qu'un vademecum de la fourberie intellectuelle des politiciens qui se réclame du socialisme. Car oui je l'avoue je respecte la notion au sens étimologique, de socialisme, mais certaienement pas ses usurpateurs modernes. Est-ce trop fort de dire cela? En étudiant le parcours de Mitterrand, je dirais que non.
Article du figaro.fr de ce jour.
Polémique sur les notes de frais d'un député du PS
Pascal Terrasse est accusé d'avoir payé, avec l'indemnité représentative de frais de mandat, sa cotisation au groupe socialiste de l'Assemblée, des billets de train pour sa famille et des voyages privés.
Des députés paieraient des dépenses personnelles avec une indemnité qui leur est accordée pour couvrir des frais liés à leur mandat, selon l'hebdomadaire Marianne et Mediapart. Ce site d'information met en cause Pascal Terrasse, député socialiste de l'Ardèche, qui a vivement démenti et a affirmé qu'il n'a «rien à se reprocher».
La controverse concerne l'indemnité représentative de frais de mandat, qui s'élève à 6 412 euros par mois. Cette somme vise à permettre aux députés de faire face aux dépenses liées à l'exercice de leur fonction qui ne sont pas prises en charge ou remboursées par l'Assemblée nationale.
Or, Pascal Terrasse est accusé d'avoir payé, avec l'indemnité représentative de frais de mandat, sa cotisation au groupe socialiste de l'Assemblée, des billets de train pour sa famille et des voyages privés en Espagne, au Sénégal et en Égypte. Marianne, pour sa part, ne cite pas de nom de parlementaire à l'appui de ses accusations, et affirme que des dizaines de députés commettent ces indélicatesses.
Pascal Terrasse a réagi en affirmant qu'il était «en conformité avec la loi». Il a déploré des «insinuations douteuses» et des «interprétations ambiguës» qui «constituent une forme d'accusation sans aucun fondement légal». Le député PS de l'Ardèche a ajouté que sa vie privée a été jetée «en pâture» car Mediapart s'est fondé sur des «relevés bancaires personnels», donc «des documents privés» qui, selon lui, «ont été volés» et «frauduleusement remis à une journaliste». Pascal Terrasse a conclu qu'il n'a «jamais confondu argent public et indemnités personnelles».
Pascal Terrasse.Crédits photo : © Lafabregue / Alpaca / Andia.fr/© Lafabregue / Alpaca / Andia.fr
Dans un contexte de crise économique et sociale, la question des avantages, justifiés ou non, des parlementaires est devenue des plus sensibles dans toutes les démocraties. En 2009, la Grande-Bretagne a été secouée par un scandale d'ampleur nationale concernant les notes de frais illicites de députés à la Chambre des communes et de membres du gouvernement. Plusieurs députés avaient démissionné. Le président de la Chambre, le célèbre speaker, avait lui aussi dû renoncer à ses fonctions.