La Russie ne se distingue pas franchement pas la qualité de vie qu’elle offre à ses concitoyens, il suffit de brancher votre voisine de palier ou votre télévision à l’heure des informations pour se dire « oh! mon Dieu! » mais l’accumulation de faits divers n’est pas de la statistique et ne permet pas non plus de comparer et de juger correctement. L’OCDE vien de publier une version améliorée de son indice de qualité de la vie dans lequel on peut comparer facilement deux pays ou plus et avoir une vision synthétique des différents aspect qui font la qualité de vie. On apprend par exemple que les 20% les plus riches gagnent 9 fois ce que gagnent les 20% les moins riches (seulement 4 fois en France). La pollution est aussi un facteur important de différence même si la situation tend à s’améliorer.
Mais bien sûr les statistiques ne résument pas à elles seules le sentiment de qualité de vie. Le fait que les gens sont plus ou moins raleurs est résumé dans l’indice desatisfaction à l’égard de la vie. La France obtient 7 (le maximum étant 7.8 pour le Danemark connu pour être moins ronchons que les autres pays), la Russie se situe à 5.3 en queue de classement avec le Portugal et la Hongrie. En France 73 % des personnes interrogées indiquent vivre plus d’expériences positives au cours d’une journée moyenne (sentiment de repos, fierté d’avoir accompli quelque chose, plaisir, etc.) que d’expériences négatives, en Russie seulement 59%.
Enfin pour bien comprendre la différence entre les ronchons et les ronchonneurs ou même les ronchonneaux il suffit d’écouter la chronique de Jean Louis Ezine de ce jour.