De plus en plus de services, outils et spécialistes en tous genres sont ainsi mis à votre disposition pour vous faire devenir « le plus influent de la toile ».
Mais en réalité, et avant de vous laisser emporter par cette vague de rêve de popularité, il y aurait quelques questions primordiales à poser, pour lesquelles il serait bon d’avoir des réponses concrètes : Par exemple :
A toutes ces questions, je vais tenter de répondre.
A tout seigneur, tout honneur, commençons par la première :
Je ne vais pas, pour répondre à cette question, me lancer dans de longs discours, académiques ou historiques, pour expliquer les origines, le développement ou les différents terrains socio-économiques où l’influence était, est, et sera présente. Je vais plutôt aborder ici un autre type d’influence.
J’analyserai l’influence qui s’est installée, a pris racine et a exercé son pouvoir dans le monde numérique.
J'ai cité l’e-influence.
C’est ce type d’influence qui est devenue une vraie obsession, pour certaines entreprises et prestataires de services.
L’apparition de certains outils, mesurant et contrôlant le niveau d’influence de certains comptes, dans différents réseaux et médias sociaux, ont amené certains de ses utilisateurs de devenir « accro » à ces statistiques.
Cette « drogue », qui permet de « calculer » le taux « d’influence » dans la toile, les confirme dans leur statut de « Very Important People ».
Logiquement, conscient de leur succès et de leur entrée dans l’Olympe des gens influents, leur seule préoccupation sera d’accroître, encore et encore, chaque jour, ces scores magnifiques.
Mais, ne doit-on pas, en définitive, plutôt voir une certaine confusion entre popularité et influence? Être populaire ne veut pas dire être influent et vice et versa. Les groupes de pression au niveau planétaire, " les lobbyistes ", ne sont pas très populaires, n'est-ce pas!
L’influence a toujours été considérée, par ses détracteurs, comme une technique de « manipulation ». Littéralement, c’est une action exercée, sur une personne ou un organisme, pour lui imposer une façon de voir les choses et obtenir son appui.
Les personnes qui exercent ce type de démarche sont, généralement, abhorrées. Elles sont entachées de certains qualificatifs peu flatteurs. Par contre, cette même influence et la possibilité d’être quelqu’un d’influent, sur Internet cette fois, sont considérés comme quelque chose de positif, et encore plus, comme une marque de « pouvoir et de reconnaissance numérique ». Donc on constate qu’il existe, aux yeux des citoyens, une nette différence d’appréciation entre l’e-influence et l’influence classique.
Pour l'e-influence on remarque la disparition de l’image négative présente dans le concept de l'influence classique. Il laisserait l’impression que faire de l’influence sur Internet n’est pas grave puis qu' elle n’a pas la même finalité que celle qui se pratique dans la vie de tous les jours. Est-ce vrai ?
Je ne crois pas, mais à chacun d’avoir sa propre opinion. Personnellement je pense que c’est la même chose mais présenté différemment et dans un autre « monde » .
En tout cas une chose est certaine, L’e-influence ou l’influence d’internet dans la vie des consommateurs, est de plus en plus importante. Les citadins passent chaque jour beaucoup de temps devant leurs ordinateurs et essayent de trouver des réponses à toutes leurs questions dans le Web ou dans les autres médias sociaux.
Pour une large majorité des utilisateurs, Internet est devenu un moyen indispensable pour comparer des options et prendre conseil auprès des autres internautes pour faciliter leurs propres prises de décisions. Ils subissent tous les jours une dose d’e-influence.
Cette e-influence peut s’exercer de différentes manières. Et voici quelques-unes des techniques les plus courantes :