Facture Sarkozy “tonton gaspi” : 9,4 millions d’euros en sondages !

Français serrez-vous la ceinture ! A l’UMP se serrer la ceinture n’est pas au programme. Alors que le parti se déchire sur fond de querelle de chefs pressés de prendre les commandes, la facture (l’amende) pour “non parité respectée” coutera plusieur millions d’euros au parti de Copé qui explique, la main sur le coeur, que c’est pas sa faute, les femmes c’est sympa mais “ils” voulaient se représenter … ben voyons , payons !

L’UMP fonctionne comme ses bateaux qui “dégazent” en pleine mer, qui préfèrent “polluer” que de respecter la loi ! Quitte à payer …

L’exemple du “gaspi” vient bien d’en haut.  Sous l’ère Sarkozy, la palais présidentiel avait déjà vu son locataire s’augmenter copieusement. Mieux, il aura dépensé pour 9,4 millions d’euros en sondages et études en tous genres. Il était temps de stopper cette hémorragie financière !

Certes, les haut-parleurs de l’UMP n’ont de cesse de clamer qu’ils sauraient gérer et pas la gauche ! Mais quand Sarkozy faisait des sondages “quotidiens”, surDSK, sur les sympathisants socialistes et l’islam, intervention de Le Pen en télévision, l’électorat écologiste … appelaient-ils cela de la “bonne gestion” ? Silence, on paie … quand partout ailleurs on licencie !

La démesure et la thématique des sondages réalisés posent problème. Notamment celui de leur réintégration aux comptes de campagne du candidat Sarkozy. La Commission nationale des comptes de campagne est saisie. La liste des sondages commandés entre 2010 et 2012 a été obtenue suite à une saisine de la commission d’accès aux documents administratifs ainsi qu’une partie des factures suite à un jugement du tribunal administratif de Paris du 17 février dernier.

L’Histoire retiendra la folie sondagière d’un Sarkozy aux abois car cela relève “pour partie du financement par une personne morale (l’Élysée, NDLR) de la campagne électorale de Nicolas Sarkozy“, ce qui représente un délit puni par le code électoral … Affaire à suivre !

Le 10 Juin, davantage de voix, c’est davantage de poids. Donnons une majorité au changement !