La Gironde veut-elle nous rendre cigale ? Avec ses Scènes d’été, le Département sort une nouvelle fois le grand jeu en facilitant l’expression artistique tout l’été sur tout le territoire. «Suivez l’antilope !» souriait hier Isabelle Dexpert, vice-présidente en charge de la culture au Conseil général, en référence à la désormais très identifiée “mascotte” des Scènes d’été en Gironde, dont elle présentait les grandes lignes de la programmation. Ce label, sorte de “méta-festival” avec ses quatre mois de réjouissances, est «la partie la plus visible de l’action menée par la collectivité tout au long de l’année» (avec, par exemple, les Petites Scènes de l’Iddac) dans un souci de mettre en avant l’ensemble du territoire dans ses composantes artistiques, mais aussi patrimoniales. «Assister à un concert devant une bastide ou à une représentation théâtrale sur fond de vignes et de forêts, ce n’est pas neutre !» insiste Philippe Madrelle, le président du Département, qui reprend : «En valorisant la création, on espère aussi faire succomber les spectateurs à tous les charmes de la Gironde.»
Plus visibles, plus responsables
Le Conseil général investit donc à plein dans plus de 50 festivals, plus de 500 spectacles et manifestations (avec en tout plus de 1 000 représentations) – dont à peu près la moitié complètement gratuits – et ce, dans quelque 200 communes. Elle donne aussi à chaque événement un supplément de visibilité, via le site central et les réseaux sociaux, incite les grands rassemblements à favoriser l’accès aux publics empêchés et à adopter une démarche écoresponsable, et facilite les transports vers les différents sites, proposant même la gratuité des cars vers certains d’entre eux au départ de Bordeaux.