J'ai testé pour vous...

Publié le 18 mars 2008 par Aurélien Boillot
L’exposition Arcimboldo
En compagnie de mon vieil ami « cacahuète », je me suis rendu à la sublime exposition consacrée à l’œuvre de Guiseppe Arcimboldo au musée du Luxembourg à Paris. Celle-ci y a tenu ces quartiers du 15 septembre 2007 au 13 janvier 2008.
Cet étonnant personnage compte parmi les figures emblématiques du XVIè siècle. Amateur d’art, de dessin et de curiosités, le milanais sévit comme portraitiste de l’empereur Ferdinand Ier, puis de ces successeurs Maximilien II et Rodolphe II.
Si sa vie à la cour impériale fut riche et rocambolesque, son art lui a survécu en raison de son génie. Si aujourd’hui nous affichons autant d’admiration devant l’art d’Arcimboldo, cela résulte de son imagination sans limite qu’il transmettra dans sa célèbre série de portrait construit avec des animaux ou des végétaux. Inspiré par les saisons, les légumes, les mammifères, les poissons, les volailles mais également par les éléments naturels comme le feu, il dépeint malicieusement les personnages de la cour impériale en faisant de nombreuses références aux Habsbourg dans ces toiles.
Fêtard pas tenté et amateur de bonne chair, Arcimboldo etait également réputé pour avoir façonner les cabinets d’art et de curiosité de Rodolphe II. L’intérêt que portait l’empereur aux objets étonnants et curieux a été sublimé par Guiseppe. Si aujourd’hui on considère Maximilien II et Rodolphe II comme des références dans l’histoire des cabinets de curiosités, Arcimboldo y aura puiser une très grande source d’inspiration.

A l’époque, on pouvait y trouver des objets exotiques et des collections riches : énormes coquillages, poissons scies et espadons, minéraux précieux, des monstres inclus dans le verre, des momies et de nombreux objets curieux rapportés par des voyageurs revenant d’Amérique… Arcimboldo fut aussi l’un d’eux et rapporta de nombreux objets pour combler l’appétit des empereurs.
Si vous souhaitez approfondir votre connaissance sur le personnage, vous trouverez à votre disposition une littérature riche et variée.


En guise d’illustration, je me permets de vous faire partager quelques œuvres vues à l’exposition qui démontre l’insondable génie de l’artiste.
Ciao Belo