Nous n'avons pas respecté Maastricht mais l'euro est né et dans un premier temps il a été un fantastique EuroBond version 1! Nous avons emprunté à tout va dans tous les pays de l'UEM. Nous avons fait des grands travaux pour aménager même des aéroports sans avions, ou bien en France des rond points tous les 200m... Nous avons creusé avec les Eurobonds version 1 une dette colossale car seulement 7% de cette dette était de l'investissement, les 93% restant étant du fonctionnement autrement de l'argent non gagné que les faibles taux permettait d'emprunter. pendant ce temps les allemands réunissaient leur pays et investissez massivement.
Ces premiers Eurobonds nous les avons gaspillé. Maintenant nous voudrions que l'Allemagne paie pour des EB version 2...
2/ Imaginons que nous soyons en très grande forme économique. Nous demanderions aux autres pays d'Europe de partager des règles de dépense publique avant de mutualiser les dettes. C'est exactement ce que demandent les allemands alors que la tragédie grecque nous rappelle que chacun doit faire attention à ses dépenses.
Sans cet engagement gravé dans le marbre les eurobonds ne sont qu'une nouvelle étape dans la cavalerie keynésienne qui consiste à traiter un surendettement par un plus grand surendettement.
Car demain les EB ne changerons pas la macro de notre économie, toujours trop de dépense publique par rapport au PIB, toujours la même compétitivité médiocre, toujours les mêmes obstacles à la croissance.
Les EB ne sont ni une solution ni un moyen cela ne peut être qu'un choix des peuples vers plus d'intégration après que nous ayons fait un peu de ménage dans l'état providence.
3/ Mais il y a plus grave.
Hollande sacrifie le pays à ses idées: EuroBonds = augmentation de la facture pour la France on passera de 2,8 à 4 ou 5%. C'est énorme. Les journaleux ne le disent pas on cache la vérité aux français, c'est un fait. La paupérisation c'est maintenant. Les Allemands l'ont compris les Français ne savent même pas faire leurs comptes.
Référence
Le traité de Maastricht précise aussi les conditions du futur passage à la monnaie unique. Afin de permettre une certaine harmonie nécessaire à l’union monétaire, les européens décident de critères de convergence conditionnant pour chaque pays membre la possibilité d’intégrer l’union monétaire :
- le taux d’inflation ne doit pas excéder de plus de 1,5% celui des trois pays membres ayant les plus faibles taux d’inflation ;
- le déficit budgétaire doit être inférieur à 3% du PIB ;
- un endettement public inférieur à 60% du PIB ;
- les taux d’intérêts réels à long terme ne doivent pas excéder de 2% celui des trois pays membres ayant les plus faibles ;
- pas de dévaluation monétaire dans les deux années précédant l’intégration à l’union monétaire.