Guy de maupassant, citations :

Publié le 24 mai 2012 par Dubruel


Quelle que soit la chose qu’on veut dire, il n’y a qu’un mot pour l’exprimer, qu’un verbe pour l’animer, et qu’un adjectif pour la qualifier. (Pierre et Jean)

Mais sait-on quels sont les sages et quels sont les fous, dans cette vie où la raison devrait souvent s’appeler sottise et la folie s’appeler génie. (La peur)

L’œil, songez à lui. Il boit la vie apparente pour en nourrir la pensée. Il boit le monde, la couleur, le mouvement, les livres, les tableaux, tout ce qui est beau et tout ce qui est laid, et il en fait des idées. (Un cas de divorce)

L’œil. En lui, il y a l’âme, il y a l’homme qui pense, l’homme qui aime, l’homme qui rit, l’homme qui souffre ! (Le horla)

Le voyage est une espèce de porte par où l’on sort de la réalité comme pour pénétrer dans une réalité inexplorée qui semble un rêve. (Au soleil)

Les vraies femmes de lettres sont des phénomènes. Leur rareté fait leur prix. (Les Femmes de lettres)

Épouser une veuve, n’est-ce pas un peu considéré chez nous comme un mariage d’occasion, comme l’achat d’une marchandise légèrement défraichie ? (À propos du divorce)

Le baiser est la plus sûre façon de se taire en disant tout.

Le talent provient de l’originalité, qui est une manière spéciale de penser, de voir, de comprendre, de juger.

Nous ne pouvons lutter contre l’invincible découragement que par la continuité de l’effort.

La seule chose que haïssent tous les hommes, en religion comme en politique, c’est la véritable indépendance d’esprit. (21 novembre 1880)

De toutes les sottises avec lesquelles on gouverne les peuples, l’égalité est peut-être la plus grande, parce qu’elle est la plus chimérique des utopies.(25 juin 1883)

Le principe de la colonisation française consiste à faire crever de faim les arabes.(26 juillet 1881)