La reproduction du mode de locomotion de divers organismes naturels par le biais de robots n’est pas chose nouvelle. Par contre la mise en oeuvre utile d’un robot poisson pour détecter, entres-autres, les sources de pollution est une première…
Un poisson, c’est bien, un banc complet, c’est mieux!
Non, rassurez-vous, ce ne sont pas les remplaçants destinés à repeupler les océans lorsque la surpêche en aura fini de ravager les écosystèmes marins. Le projet Shoal, développé en partenariat entre diverses universités depuis trois ans touche à son but. C’est dans le port espagnol de Gijon que les premiers essais, prometteurs, ont été validés. Ainsi, ces poissons robotisés, non contents de pouvoir nager de façon autonome en évitant les obstacles, peuvent suivre la trace de divers polluants et en réaliser une cartographie en temps réel. Le but final étant qu’ils puissent évoluer de façon autonome, en bancs, tout en communiquant entre eux pour réaliser des mesures plus précises. Ils auront ainsi l’avantage d’être beaucoup plus efficaces que la méthode de collecte d’échantillons ponctuelle, réalisée par des plongeurs ou via de petits engins téléguidés.
E.R.
Source : BMT