Le pouvoir de l 'imaginaire (168): etoiles à neutrons= étoiles à questions...

Publié le 24 mai 2012 par 000111aaa

Continuant avec obstination l’analyse critique de l’article de J.NOVAKdans DOSSIER POUR LA SCIENCE, j’en arrive aux lignes de l’auteur les plus hypothétiques et qui concernent la composition des divers modèles d’étoiles à neutrons que l’on pourrait envisager …….

1 : LES MODELES ASTRONOMIQUESS’ARRETENT LA OU NOTRE SCIENCE NUCLEAIRE S ARRETE !

Notre auteurdéveloppe son dépouillement de la structure d’une étoile à neutrons lambda,silencieuse, ne rayonnant pas ,avec tout ce qu’ il supposepouvoir s’appliquer dans notreconnaissance actuelle des états super denses de la matière…..Suivons le dans ses raisonnements :

En surface de l’étoile , la pression est celle du vide de l’espace : les neutrons n’existent donc pasà cause de leur désintégration rapideen proton, électron et antineutrino ….L’auteur suppose donc que la surfaceest solide à cause de l’intensité de la gravitation pour une telle étoile aussi petite , si dense, si froide …….

En dessous ,il décrit une croute SOLIDEcomposée des noyauxobtenus à la fin de la fusion nucléaire, c’est à dire surtout des noyaux de fer   mélangés à tous les électrons survivants….. Ces noyaux de fer ne sont eux-mêmes qu’un mélange de protons et neutrons comprimés (quelle salade direz-vous !)

Plus on s’enfonce à l’intérieur de l’étoile,plus sonénorme densité augmente et rapproche les électrons des protons et la « neutronisation » commence….Lorsque la densité esttrois fois plus faible que celle d’un noyaules neutrons commencent alors à « suinter » hors des noyaux !

L’auteur ne manque pas d’humour et nous propose une structure LIQUIDE COMPOSITE neutronique , composée d’une superposition de plats italiens, des spaghetti puis des lasagnes   que sa photo schématise….

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Allant plus avant encore dans l’intérieur de l’étoile, quand la densitéapprocherait celle d’un noyau, les noyaux de feretc. se désunissent ou se dissolvent….et commerésultat il resterait des protonsconducteurs et   le milieu deviendrait une phase superfluide de caractéristiques variables suivant la profondeur…..

Et au-delà, arrivant au centre de l’étoile ,  on rentre dans un domaine de la physique des énormes densitésde matières extrêmementfroides   et   ce qui pourrait décrire le cœur d’une étoile à neutrons ne   pourrait l’être que par notre connaissance plus approfondiedes équations d’état lorsqu’elles sont dominées par l’interaction forte …..Et c’est bien là , hélas , que commence le problème théorique : le peu que nous connaissonssur cette physique ,c’est la théorie de la chromodynamique quantique , résultat de nos manips et de nos calculs sur des particules étudiées à l’état isolé (. David Politzer, Frank Wilczek et David Gross).On ne sait pas expérimentalement   quelle valeur de pression de gravitation serait nécessairepour « fracasser »en petits bouts les neutrons ou les protons et les transformer soit en bi quarks ( muons ou mésons ) soiten polyquarks(   collés par 4 ou plus ) soit en quarks libres …..On peut même penser à la formation d’hypérons( des associations de quarks stabilisés par d’autres quarks haute énergie,les strange) , soit peut être aussi à des bosonsqui à des températures aussi proches du zéro absoluse structureraient en condensats de BOSE-EINSTEIN (des BEC) !imaginez alors comme NOVAK ces états ultra –froids maisultra fluidesdebosons - clones n’ opposant plus aucune résistance à une pression gravitationnelle …………va til se produire un nouveau stade d effondrement en trou noir???OU VA T ON S ARRETER???

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J’ENTENDS D ICI HURLER CERTAINS LECTEURS A CETTE FOLLE HYPOTHESE ! « Alors les cœurs d’étoiles à neutrons seraient des sortes de BEC« géants. Nous pensions que les BEC ,ce ne pouvait qu’être des atomes d’hélium 4» !!?? Que nenni dis-je , car je vous rappelle qu’en 1995, une équipe du laboratoire NIST/JILA (Boulder, Colorado, États-Unis), dirigée par Eric Cornell et Carl Wieman, est parvenue à obtenir pendant quelques secondes un condensat de Bose-Einstein et qu’ il était constitué de quelques milliers d’atomes de rubidium..

Holà chers lecteurs ! Allez –y plus doucementsur les phantasmes scientifiques de la physique mathématique

A SUIVRE