Il est tentant, mais pas très scientifique !, d’y voir une validation de mes théories : il y avait suffisamment de gens pour acheter, mais pas assez pour maintenir le cours.
Je me suis d'ailleurs demandé si l’augmentation de dernière minute du nombre d’actions mises en vente n’était pas la preuve que les banques qui portaient l’affaire avaient pleine conscience que l’occasion ne se représenterait pas, et ont essayé de tondre la bête au plus ras.
J’ai certainement un esprit mal tourné. Cependant, ma théorie a quelques éléments à son appui. En effet, les analystes des banques qui ont réalisé l’introduction pariaient contre Facebook…
Compléments :
- Facebook : des prévisions déjà dégradées par Morgan Stanley ?
- Dans un billet je m'interrogeais sur le décalage entre l'intérêt que suscitait Facebook, et l'opinion des experts. Ceux qui ont acheté étaient-ils, non pas mal informés, mais désinformés par les banques qui menaient l'introduction en bourse ? Pire, va-t-on apprendre, une fois de plus, que, dans ces banques, il se trouvait des personnes qui jouaient sur la chute du cours ?
- L’introduction de Facebook marque-t-il la fin d’une ère ? Celle de Mme Thatcher et de M.Reagan, celle de la toute puissance de la déréglementation, de la bourse et des marchés financiers ?