Je prépare en ce moment une série d’articles sur les huit valeurs que je tâche de défendre au quotidien. Ce sont des articles auxquels je tiens, je pensais à les écrire bien avant d’ouvrir un blog. Petit florilège des avantages à penser « valeurs » au quotidien.
Restons honnête, me créer un système de valeur ne m’est pas venu comme ça du jour au lendemain. J’ai été très inspiré par une lecture dont je ferai une critique sur ce site : Les 7 habitudes de ceux qui réalisent ce qu’ils entreprennent de S. Covey. Autant rendre à César ce qui lui appartient.
Définir mes propres valeurs est l’un des meilleurs conseils que j’ai jamais reçu. Mes valeurs sont dans mes tripes, c’est aujourd’hui ce dont je suis le plus fier.
Nos décisions
Pas si évident.
Il y a trois façons de régler le problème :
- Raisonner priorités : « ma famille/mes amis avant tout », « ma carrière avant tout »
- Raisonner en fonction des conséquences : « mon ami va m’en vouloir plus que mon patron »
- Raisonner en fonction de valeurs. « Toujours respecter la parole donnée » par exemple.
Avoir un système de valeurs permet de donner du sens à une prise de décision. D’être carré avec soi même et sa conscience. Cela peut aussi être un moyen de se définir soi même.
Nos valeurs sont les fondements de toutes les décisions que nous prenons. Le reste est, à mon sens, fragile. N’avez-vous jamais pris des décisions que vous regrettiez au moment ou vous l’avez prise ? Cette fameuse boule qui nous tiraille les intestins, qui nous rappelle qu’on n’est pas à l’aise avec ce qui se passe. Symptomatique d’un cas de conscience.
Agir en fonction de ses valeurs c’est pouvoir dire « je suis fier d’avoir agi ainsi » lors d’une décision difficile qui peut avoir des conséquences.
Allez, j’ose un petit parallèle avec les valeurs financières. Warren Buffet disait : « n’achetez que des valeurs saines que vous serez fiers de posséder si le marché chute pendant 10 ans ». Les valeurs humaines, c’est un peu pareil. Lorsqu’on perd tout, que les choses changent/s’écroulent autour de nous, avoir des valeurs humaines saines est ce à travers quoi nous nous identifions. C’est notre constante.
J’aurais presque envie de dire :
Ne défendez que des valeurs saines que vous serez fier de représenter si la situation devient difficile pour vous.
« C’est une question de principe »
On a tous déjà entendu/dit cette phrase. Mais dans quel contexte ?
- Mon patron refuse de me donner une augmentation alors que j’ai bien bossé, j’en fais une question de principe
- Elle n’est pas venue à mon mariage, j’en ferai une question de principe
- Il n’a pas payé le restaurant alors qu’il aurait dû nous inviter, c’est une question de principe
Justement, quel est-il ce fameux principe ?
Ces trois cas ont tous quelque chose en commun : ils sont orientés vers soi. On se sent lésé à un moment donné et on décide alors d’en faire un principe. Cela n’a rien d’un principe.
Au quotidien, on oublie le réel sens des valeurs humaines (cf par exemple les fameuses valeurs d’entreprises qui n’ont de valeurs que le nom). En revanche, lorsqu’il s’agit de penser à soi, là tous les principes du monde sont bons. A mon sens, cela relève plus du crime de lèse-majesté que de la question de principe.
Une valeur ne dépend pas de la personne qu’on a en face de soi.
Une valeur n’a pas à souffrir d’exception selon ce qui nous arrange ou non. Exemple : le respect. Nombreux sont ceux qui prétendent respecter les autres, mais font de sacrées exceptions quand ça les arrange.
Une valeur doit être ce que nous avons de plus solide.
Avoir un prix, c’est avoir peu de valeur. Nietzsche
A très bientôt pour ces prochains articles. Vos commentaires sont les bienvenus!