Clash // Saison 1. Episode 5. Cassius : l'école des hommes.
Après nous avoir offert un joli épisode (le 1.04), Clash replonge dans pas mal de clichés. Même si l'épisode en lui même n'était pas terrible, il n'en reste pas moins mauvais à mes yeux. En
effet, il y a encore beaucoup de clichés comme le fashion boy, qui est forcément gay dans la tête des gens et l'opéra pour ajouter une couche. Cassius était pourtant un bon personnage dans
l'idée, mais malheureusement l'acteur qui l'incarne est loin d'être convaincant (à moitié entre de sourire quand il doit incarner des émotions par exemple). Il en va de même avec la mort de
Pauline Kazinski, la mère. C'était une scène hilarante de débilité. En plus d'être mal incarnée cette scène avait une cause hilarante (le bonbon à la violette). Franchement, quelle mort ridicule.
On pourrait se croire dans un Destination Finale. Bref, la gestion de la mort de Pauline se fait également non sans mauvaises idées. L'épisode nous plonge dans pas mal de clichés (gérer le deuil
du petit frère avec le fameux "Maman est montée au ciel").
Cassius c'est donc le fils prodigue qui veut réussir à faire quelque chose de son visage et non plus boxer comme son père voulait. Les relations faciles sont également au centre de cet épisode de
Clash. Cassius et Milos développent une histoire étrange. Elle n'a rien de romantique, elle n'a rien de sexuelle (même si une scène tente de nous prouver le contraire), elle n'a même rien
d'amicale. Elle est étrange mais c'est ce sentiment qui la rend intéressante car on ne sait pas où elle va cette histoire. Même si le scénario est assez bancal (leur rencontre est précipitée, il
faut aller vite car on a seulement 45 minutes), j'ai bien aimé le traitement de cette histoire. Jusqu'au bout. Ce sont les seules lignes du scénario qui sont justes de toute façon. Encore une
fois, l'épisode tente la justesse des dialogues avec une très jolie phrase : "Je ne veux pas être gay, je veux ma mère". Clash tente de raconter des histoires intéressantes mais elle le fait
beaucoup trop maladroitement.
Note : 5/10. En bref, une bonne histoire ne suffit pas à faire de cet épisode une réussite. Malheureusement.