Dans un contexte musical morose, le cas Vidal Sassoon re-vitalise le marché Japonais de la musique de ces dernières semaines en injectant du contenu publicitaire dans la musique.
Et pas l’inverse. Ou presque. Explications (tentative).
Que la musique se porte au secours du marketing, on connait: les Chemical Brothers pour Air France, Justice pour Noost ou Feist pour l’ipod. Sur GadgetLab, on voit même Apple comme le nouveau phénomène Levi’s en termes d’association musique/image de marque.
Vidal Sassoon va plus loin que le simple recyclage de chanson.
Namie Amuro (30 ans), considérée comme la J-Lo Japonaise par la BBC a été associée à Orlando Pita, le coiffeur-visagiste de Madonna, et Patricia Field, connue pou ses contributions costumières de “Le diable s’habille en Prada” ou “Sex and the City” pour revisiter 3 décennies de musique américaine et par la même relancer, l’image de marque de la société cosmétique Vidal Sassoon.
Résultat, un projet, intitulé 60s70s80s, au plan communication savamment orchestré, composé de 3 A-side ie 3 singles d’un même package:
- hommage à la pop naïve et sucrée des années 60 avec Baby Love des Supremes:
http://video.google.com/videoplay?docid=7302717132250520862
- la soul naissante des seventies avec Rock Steady d’Aretha Franklin:
http://video.google.com/videoplay?docid=6459067030442164832
- la dance de What a Feeling par Irene Cara (FlashDance, sans la douche) avec robot à la Daft Punk et un timide popping:
http://www.youtube.com/watch?v=dlzEemWlZYY
Tout celà dans un kitsch assumé et une dérision désarçonnante: ce n’est pas de si tôt que Madonna chantera les mérites d’un shampoing.
Initiation d’une tendance globale ou simple épiphénomène?
via, via, via (le dossier complet d’un fan).