Dans un contexte musical morose, le cas Vidal Sassoon re-vitalise le marché Japonais de la musique de ces dernières semaines en injectant du contenu publicitaire dans la musique.
![Musique et Marketing, pendant ce temps au Japon Musique et Marketing, pendant ce temps au Japon](https://media.paperblog.fr/i/55/557131/musique-marketing-pendant-temps-japon-L-i0fxf_.jpeg)
Et pas l’inverse. Ou presque. Explications (tentative).
Que la musique se porte au secours du marketing, on connait: les Chemical Brothers pour Air France, Justice pour Noost ou Feist pour l’ipod. Sur GadgetLab, on voit même Apple comme le nouveau phénomène Levi’s en termes d’association musique/image de marque.
Vidal Sassoon va plus loin que le simple recyclage de chanson.
Namie Amuro (30 ans), considérée comme la J-Lo Japonaise par la BBC a été associée à Orlando Pita, le coiffeur-visagiste de Madonna, et Patricia Field, connue pou ses contributions costumières de “Le diable s’habille en Prada” ou “Sex and the City” pour revisiter 3 décennies de musique américaine et par la même relancer, l’image de marque de la société cosmétique Vidal Sassoon.
Résultat, un projet, intitulé 60s70s80s, au plan communication savamment orchestré, composé de 3 A-side ie 3 singles d’un même package:
- hommage à la pop naïve et sucrée des années 60 avec Baby Love des Supremes:
http://video.google.com/videoplay?docid=7302717132250520862
- la soul naissante des seventies avec Rock Steady d’Aretha Franklin:
http://video.google.com/videoplay?docid=6459067030442164832
- la dance de What a Feeling par Irene Cara (FlashDance, sans la douche) avec robot à la Daft Punk et un timide popping:
http://www.youtube.com/watch?v=dlzEemWlZYY
Tout celà dans un kitsch assumé et une dérision désarçonnante: ce n’est pas de si tôt que Madonna chantera les mérites d’un shampoing.
Initiation d’une tendance globale ou simple épiphénomène?
via, via, via (le dossier complet d’un fan).