Argentine : qui a voulu tuer l’ancien président colombien Alvaro Uribe ?

Le Grand Rex de Buenos AIres Près du fameux obélisque de l’avenue de Mai se trouve cette salle de spectacles qui réunit fréquemment des évènements d’envergure internationaux. Aujourd’hui même l’ancien président colombien Alvaro Uribe doit tenir une conférence en fin d’après-midi. Hier soir, alors que le service d’entretien était en train de faire le ménage, un colis suspect a été trouvé à l’intérieur du « Grand Rex. » Tout de suite, les équipes de déminage de la ville sont intervenues. Et il s’avère qu’il s’agissait bien d’une bombe censée exploser au moment où Alvaro Uribe allait prendre la parole, aujourd’hui vers 16H30.

Le juge fédéral Norberto Oyarbide donne les détails : « les services de déminage ont pu désamorcer la bombe qui aurait causée des dommages irréparables. Elle a été trouvée à un endroit où Alvaro Uribe et d’autres personnalités argentines sont censées se retrouver autour d’un cocktail ce mercredi après-midi. C’est un homme du service d’entretien qui a réussi à repérer la bombe. Cet explosif aurait également créer une panne de courant, ce qui aurait pu entraîner des scènes de panique, de confusion totale et même tuer des personnes supplémentaires. »

Oyarbide ajoute que la bombe « ciblait non seulement Alvaro Uribe mais cherchait également à toucher l’image de l’Argentine au niveau international. Nous avons évité une catastrophe au pays. » En attendant, c’est dans un climat très tendu que va se dérouler la conférence de l’ancien président colombien à Buenos Aires. La liste des invités de l’ambassade de Colombie a été réquisitionnée par la police argentine afin de retrouver le ou les éventuels coupables.

En Colombie, cet attentat déjoué a un certain retentissement. Le président actuel, Juan Manuel Santos, a demandé que la lumière soit faîte pour trouver les responsables : « j’ai demandé au directeur général de la police colombienne de participer à l’investigation. Le gouvernement doit et continuera à faire tout son possible pour assurer la sécurité de l’ancien président Uribe et de sa famille. »


Ricardo Bellone