Le Chili refuse de rejoindre le G20… en attendant !

Sebastian Pinera n'a pas envie de rejoindre la cour des grands pour le moment Suite à l’expropriation de la compagnie espagnole Repsol en Argentine, le quotidien américain « The Washington Post » avait suggéré l’éventuel remplacement de l’Argentine par le Chili au sein du G20. De ce fait, le porte-parole du gouvernement chilien, Andres Chadwick, a été interrogé aujourd’hui sur le sujet. Voici sa réponse : »bien sûr que n’importe quel pays aimerait rejoindre le G20 mais nous ne voulons pas le faire au détriment de l’Argentine qui passe un moment difficile sur le plan économique. C’est aux autre de voir si le Chili mérité d’être au G20. Ce n’est pas une obsession pour le gouvernement chilien et, avant tout, nous privilégions nos relations avec l’Argentine. »

Il ajoute par la suite : »nous faisons très attention à nos relations avec nos voisins et ce n’est pas un objectif au niveau international de rejoindre le G20 au dépend de l’Argentine. Je rappelle que nous avons déjà une forte présence au niveau international. Le Chili préside l’alliance pacifique et la communauté des états latinoaméricains. Nous faisons partie d’une région du monde où il y a eu de nombreux conflits par le passé. »

Chadwick rappelle notamment que les relations avec l’Argentine n’ont pas toujours été optimales : »nous avons eu des problèmes avec ce pays au niveau de nos frontières mais ils sont maintenant derrière nous. Et je rappelle aussi qu’avec le Pérou, nous sommes à la cour de justice de la Hague concernant la demande de la Bolivie d’avoir accès à la voie maritime via le territoire chilien. »










Juan Martin Soler