Didier Robert ayant décidé de priver le Sakifo de sa subvention de 150 000 euros, pour cause de la venue d'Orelsan, auteur d'une chanson "unpolitically correct" ("Sale pute", de mémoire), Jérôme Galabert, patron du festival, fait des pieds et des mains pour boucler son budget.
Interrogé par le Jir (23/12), ce dernier a déclaré avoir récupéré 138 000 euros grâce aux dons des particuliers et de la solidarité des artistes et des professionnels. A 10 jours du début du festival, il ne manquerait que 16 000 euros pour finaliser le budget global.
Selon certaines sources, il manquerait un peu plus de sous... De plus, pour faire des économies, les équipes techniques, chargées de mettre en place la logistique, ont été priées de faire des économies de bouts de ficelle pour la mise en place des infrastructures : récupération de planches, de bouts de fil de fer, rabot sur les achats...
De plus, le salaire des techniciens a également été revu à la baisse. C'est la crise... Mais les petites mains du Sakifo ont fait contre mauvaise fortune, bon coeur, et s'emploient avec énergie pour que tout soit en place le jour J.
"Les techniciens sont déjà à pied d’œuvre sur le site de la Ravine Blanche où, du 1er au 3 juin, se tiendra la neuvième édition du Sakifo. Au menu, six scènes, 60 groupes, 77 concerts. Ces trois jours s’annoncent très chauds. Après avoir lorgné sur son porte-monnaie, Sakifo Production va devoir désormais scruter le ciel", conclut le Jir. Gageons que ces ennuis financiers ne nuiront pas à la fête...
François GILLET
Photo IPR, voir aussi l'article sur le Sakifo