Ce graphique est très intéressant, il s'agit du cours du blé meunier à Paris. On retrouve bien là ce que disent les médias, c'est à dire une multiplication par deux des cours des matières premières alimentaires.
En revanche, les médias sont moins explicitent sur les perspectives de cette inflation. Les stocks de céréales même si ils sont bas ne sont pas nuls et les trnasformateurs accumulent eux aussi quelques stockent. On peut estimer assez facilement que la répercution réelle de cette magnifique courbe haussière ne se fera qu'à l'entrée de l'été. La hausse actuelle n'a été qu'une anticipation de ces cours mais elle n'en représente pas tout le potentiel.
Or, dans un article précédent j'expliquai comment le portefeuille des français n'est pas extensible et qu'une inflation sur les denrées aliementaires entraînera une correction du marché immobilier. La baisse de l'immobilier sera donc plus important en fin d'année.
Enfin, en temps de crise boursière, les investisseurs avaient tendance à revenir vers les valeurs sûres comme l'immobilier "investissez dans la pierre vous ne craignez rien". Eh bien, les marchés vont très mal en ce moment mais les investisseurs avertis n'iront certainement pas vers l'immobilier et iront très probablement comme ils ont commencé à le faire vers les marchés des matières premières dont l'alimentaire. Ainsi, la crise entraînera... l'explosion de la bulle immobilière.