Lucie Blanche, entre architecture et bijoux

Dans la vie, il y a des choses simples, oui ça existe.Comme respirer l’air de la campagne, regarder sourire son enfant, nager dans un ruisseau. Offrir une bague c’est simple, aussi. Une bague ronde, c’est élémentaire, mais pourquoi faire simple quand on peut faire les choses carrées. Lucieblanche l’a fait, c’est simple et ça ne tourne plus rond.

Une esthétique minimaliste, des bagues mixtes qui s’emboîtent, se marient à l’infini. Argent vermeil, or, ruthénium, un coffret digne d’un coffre. On a l’impression que tout est grand et pourtant ça ne tient que sur un doigt. On a l’impression que c’est difficile à porter, non, c’est carrément simple, pur. C’est la collection Square.

Hey, et si tu me passais les bagues au doigt !

De loin comme de près, on voit une sculpture, un théâtre, un espace. C’est un bijou monument, on aurait pu en faire un « Monumenta » au Grand Palais. Non, la sculpture au doigt, c’est un concept.  Et ce n’est pas fini, puisqu’il est aussi question de bracelet, et d’autres collections. Lucie Blanche sait faire tourner les idées, et les têtes, la Galerie Simone, où elle a exposé ne s’est pas trompé ! Et pour que l’histoire tourne bien en rond, on enfile deux bagues, ou plus, et c’est là que ça devient intéressant. Je vous laisse méditer un carré + un carré + un carré =  ..