"La fin de l’euro est possible. Et je dis cela sans joie, et je dis cela avec de très grandes craintes. Je pense que si on ne fait pas attention, on peut avoir de graves accidents. Je pense qu'il y a des milieux qui s'y préparent et le souhaitent. J'ai lu beaucoup de déclarations, y compris en Allemagne. Les milieux financiers s'y préparent, mais envisagent cette hypothèse sans inquiétude. Je n'ai pas dit que la fin de l'euro était proche, même pas dit qu'elle était probable, j'ai dit qu'elle était possible si on multipliait les bêtises.
"Quand la confiance n’est plus là, l’économie s’effondre"
François Bayrou n’est pas le seul homme politique à avoir abordé récemment ce sujet. Lundi dernier, Henri Guaino, l'ex-conseiller de Nicolas Sarkozy à l'Élysée, y allait aussi de son petit commentaire : "L'explosion de l'euro coûterait à l'Europe et aux Européens énormément. Ce serait un désastre dont le coût pèserait d'abord sur les plus vulnérables, les plus fragiles".